Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

DOI Artikel:
Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0265

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
— 245 —

ordres la police de la population indigène. Des sous-of-
ficiers et des soldats faisaient provisoirement le service de
la gendarmerie et de la douane.

Pour prévenir tout désordre sur ce nouveau point de
l'occupation française, on dut surveiller les nombreux
bâtiments corailleurs qui arrivaient dans le port, et em-
pêcher la contrebande de guerre. 11 fallut aussi recher-
cher les propriétés du beylik et des établissements reli-
gieux, et défendre de détruire les jardins et de couper les
arbres. Une infirmerie fut ouverte pour les malades indi-
gènes qui désiraient se faire donner des remèdes ou des
soins par nos médecins. Quelques-unes de ces mesures
avaient pour but d'engager les kabiles a se rapprocher
de nous. On a vu que, le jour de la prise de possession de
Gigelli, les habitants de la ville avaient fui. Sur les as-
surances qui leur furent données immédiatement qu'on
respecterait leurs propriétés et leur religion, une partie
d'entre eux rentra à Gigelli ; mais le Kadi Si-Ali-ben-
Abd-er-Rahman, refusa de revenir; il protestait de ses
dispositions pacifiques, mais donnait pour excuse la né-
cessité de rester près de sa famille, et les services qu'il
se proposait de rendre dans le but de la pacification du
pays. Pour le remplacer, et d'après le choix qu'il con-
seillait de faire, on désigna Si Tahar-el-Fergani, et Si
Amar-bou-Maza fut nommé à l'emploi de mufti. Les
mosquées, depuis la chute de la domination des Turcs, ne
percevaient plus de revenus; les oukils ne recevaient que
des dons volontaires pour l'entretien du culte; ce service
fut régularisé, ainsi que celui de l'éducation des enfants(1).

(1) Il n'existait réellement qu'une seule mosquée ; les autres établis-
 
Annotationen