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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0277

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les forcer à la soumission. Le 7 mai 1851, la colonne
expéditionnaire de la Kabilie, sous les ordres du général
de Saint-Arnaud, commandant la province, se réunissait
sous les murs de la petite ville de Mila, aux pieds des mon-
tagnes. La colonne se composait de deux brigades d'in-
fanterie, de 250 chevaux de cavalerie et de 1,200 bêtes de
somme portant un lourd convoi ; en tout 9,500 hommes.

Le 9 mai, les troupes en marche prenaient la direction
de Fedj-Baïnen et entraient sur le territoire ennemi.

« Depuis le 11, jour où j'ai quitté mon bivouac de
Fedj-Baïnen, écrivait le général de Saint-Arnaud, j'ai
toujours eu de 4 à 6,000 fusils devant moi, et depuis
quinze ans que je fais la guerre en Afrique, je n'ai ja-
mais trouvé un pays plus difficile et combattu des enne-
mis plus audacieux et plus acharnés.

Le 11, j'ai trouvé trois cols, que je devais franchir,
fortifiés par les Kabiles qui avaient élevé partout des pe-
tits retranchements en pierres sèches. Ces cols étaient
défendus par environ 4,000 fusils; toutes les hauteurs
étaient garnies. Il fallait descendre de Fedj-Baïnen, tra-
verser l'oued Haïa et le gros village de Kâzan, et remon-
ter au col en traversant des ravins profonds, par des
chemins affreux. Cette opération ne pouvait se faire
que sous le feu plongeant de l'ennemi. »

Les dispositions étaient prises, les ordres donnes, et le
11, à la pointe du jour, les troupes descendaient en trois
colonnes de trois bataillons chacune et de deux ohusiers.
La colonne de gauche commandée, par le général de
Luzy avec 2 bataillons du 20e et les tirailleurs indigènes,
attaquait le Fedj-Menazel des Oulad-Asker, défendu par

une longue muraille en pierres sèches, derrière laquelle

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