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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

DOI article:
Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0278

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— 258 —.

les Kabiles tiraient à coups sûrs. 70 chevaux, chasseurs
et spahis, sous les ordres du commandant Former, des
spahis, étaient prêts à charger si l'occasion s'en présen-
tait.

La colonne de droite, sous les ordres du général Bos-
quet, se composait dos zouaves, d'un bataillon du 8e de
ligne el du bataillon d'Afrique. Le colonel Bouscarin sui-
vait avec 70 chevaux.

La colonne du centre, formée par le 2e bataillon de
chasseurs à pied, un baiaillon du 9e el la légion étran-
gère, sous les ordres du li<m:tënaiil-colonel tëspinasse, de-
vait diviser l'allenli'oti de l'ennemi.

Le coionel .lamin, du <Se de ligne, avec un baiaillon de
son régiment, un baaillou du llr léger fil le 10e de ligne,
avait la mission délicate de conduire le convoi. A 7 heures
du malin, l'oued Haïa était lrav< rsé, le gros village de
Kazan, défendu par les Kabiles, était enlevé à la baïon-
nette el incendié. A 9 heures, toutes les positions, abor-
dées avec une grande vigueur, malgré le feu plongeant
del'ennemi, étaient en nôtre pouvoir, el les trois colonnes,
chassant les Kabiles devant elles, se réunissaient derrière
les cols. Pendant ce rude combat, le commandant Valicon
tomba frappé d'une balle morlelle. Le commandant Ro-
buste, du 8r, ainsi que plusieurs officiers el soldats étaient
blessés. Le général Bosquet, touché d'un coup de feu à
l'épaule, n'en continua pas moins la charge et couronna
la crête avec ses zouaves. Vers huit heures du soir, après
avoir traversé un pays boisé où il fallut soutenir une sé-
rie de combats successifs, et souvent corps à corps, l'ar-
riére-garde de la colonne, reiardée dans des sentiers
presque inaccessibles, arrivait au bivouac établi sur le
 
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