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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0285

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camp. A dater de ce moment, les combats recommencè-
renl. Les Beni-Mer, les B'eni-Habibi, les Oulad-Aïdoun,
les Oulad-Aoual, les Oulad-Asker, les Bcmi-Meslem, les
Beni-Fergan, les Beni-bel-Aïd, les Oulad-Allia el les Beni-
Toufoui, avaient, dans toutes les rencontres précédentes,
envoyé presque chaque jour leurs contingents se relever
pour nous combattre. Cette manœuvre durait jusqu'au
moment de leur soumission, el chaque soumission obte-
nue allaildifsait les rangs des Habiles, sans diminuer leur
ardeur el leur acharnement contre nos troupes.

Du 19 au 26 juin, la coloiwie avança lentement dans le
pays, frappant les tribus les plus fortes, choisissant les
positions centrales pour de là rayonner et descendre sur
l'ennemi, le vaincre, le poursuivre et le dégoûter de la
résistance. Chaque combat était un succès, chaque succès
avait son résultat, et les soumissions se succédaient au
milieu des coups de fusil.

Les opérations dans le cercle de Gigelli étaient termi-
nées ; de l'oued Ziama à l'oued el-Kebir (Roumelj, les
tribus avaient été vaincues et soumises, les cheikhs avaient
revêtu notre burnous. Le commandant supérieur Robert
recevait son cercle libre et organisé. Il reprit le chemin
de Gigelli avec une simple escorte de 25 chasseurs à che-
val ; partout les Kabiles s'empressaient sur son passage,
et quelques jours après sa rentrée, le marché de Gigelli
comptait plus de 500 Kabiles.

. Du 1er au 12 juillet, le général de Saint-Arnaud opéra
dans la vallée de l'oued el-Kebir, passant alternativement
de la rive droite sur la rive gauche, poursuivant les ras-
semblements rebelles partout où ils se montraient. La
colonne, ne laissant plus d'ennemis derrière elle ni sur les
 
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