Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

DOI Artikel:
Judas, A.: Rectification d'une partie de ma traduction de l'inscription Libyque de Lalla-Maghnia
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0318

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
— 298 —

ajoute : ê M. Judas s'aperçut que la ligne libyque doit
se lire de haut en bas; cela est, en effet, prouvé par la
direction de l'ouverture de la septième lettre, qui est un
m, et qui est toujours dirigée dans le sens de la lecture. »
Erreur complète! Celle figure ne prouve en rien la di-
rection de l'écriture, puisqu'il y en a une autre, le d,
qui offre le même tracé, sauf que l'ouverture est latérale.
Pour savoir que la figure dont il s'agit est un m, il faut,
au contraire, connaître le sens de l'écriture. Le véri-
table critérium, celui que j'ai depuis énoncé dans un de
mes mémoires et indiqué verbalement, dans un entre-
tien, à M. Faidherbe, qui ne s'en doutait pas, c'est la
lettre formée de deux barres parallèles armées chacune,
à l'une de ses extrémités, d'un crochet divergent. Enfin,
M. Faidherbe ajoute encore : « M. Judas lut pour les
deuxième, troisième, quatrième lettres, bikdor. Seulement,
il n'avait pas encore remarqué alors le mas, précédé du
signe de filiation si commun dans nos inscriptions. »
C'est vrai. Mais d'abord, c'est que le signe de filiation
n'est pas exactement dessiné, dans la brochure de
M. Caussade, où je l'ai pris. Ensuite, quant à mas, n'a-
t-il pas fallu précisément sa fréquence dans les nouvelles
inscriptions pour le faire distinguer, et n'est-ce pas moi
qui ai signalé ce fait? Je n'ai pas lardé, au surplus, à le
reconnaître dans notre inscription ; car la note précé-
dente a été adressée d'abord à la Société historique algé-
rienne, en septembre 1866, ainsi qu'en doivent faire foi
les actes de celte compagnie, et que le prouve surtout
ma correspondance avec M. Cherbonneau.

A. Judas.
 
Annotationen