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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Oppetit, ...: Simple hypothèse sur les tombeaux dits Celtiques
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0335
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ne permettent guère de croire qu'ils désarticulaient les
cadavres avant de les confier à la terre.

On pourrait également admettre que les ancêtres des
Berbères seraient les Kananéens, que Josué extermina en
partie, forçant les autres à s'enfuir. Procope (1) dit,
comme El-Bekri, que les fuyards se retirèrent d'abord en
Égypte; mais que, ne s'y croyant pas en sûreté, ils
s'avancèrent en Afrique, où ils bâlirent un grand nombre
de villes jusqu'aux colonnes d'Hercule, conservant leur
premier langage, quoiqu'un peu altéré. On voit, ajoute
cel auteur, dans la très ancienne ville de Tingis, qu'ils
avaient fondée, deux grandes colonnes de pierres blan-
ches, dressées près de la principale fontaine, avec une
inscription en caractères phéniciens qui porte : « Nous
€ sommes des peuples qui nous sommes sauvés de
« devant le voleur Jésus (Josué), fils de Navé fNun), qui
« nous poursuivait. » — Marmol {'!) dit que c'est à Car-
tilage qu'on a trouvé une pierre ponant celte inscription.

Avant d'aller plus loin, nous placerons ici une paren-
thèse.

Kst-il bien certain que les Berbères aient l'origine
qu'on leur attribue? Est-il certain aussi qu'ils aient tous
la même origine?

M. le docteur E.-L. Berlherand (ô) dit que, d'après
l'opinion générale, les Kabiles, précédemment désignés
sous le nom de Beibéres, descendent des Phéniciens et
du pays de Kanaan. « Le teint, ajoute-l-il, les traits, les
« formes, etc., trahissent chez eux, le type caucasien. »

(1) De Bell. Vandal., liv. if, c. 10.

(2) T. I», p. 71.

(3) Médecine et hygiène det Arabes, p. 171-172.
 
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