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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0382

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362 —

Presque toutes les tribus du Tell qui vivaient autrefois
sous la lente, ont construit des gourbis pour hiverner.
Ces gourbis se composent de quatre murs grossièrement
maçonnés avec de la lerre et du sable sans chaux, et d'un
toit en diss ou en alfa. Ces gourbis, qu'on décore du
nom de maisons, quelquefois, n'ont ni portes, ni fenê-
tres, ni foyers, ni cheminées. Le sol, inégal et humide,
est couvert des immondices des animaux qui couchent
pêle-mêle avec les maîtres de la maison. Ceux-ci, cou-
verts de vermine et tourmentés par des insectes de tous
genres, se hâtent de reprendre la lente dès que le doux
printemps est venu radoucir la température.

Le gourbi, pourtant, c'est le progrès; c'est la famille
soustraite à une sorte de promiscuité révoltante : c'est
l'embryon de la maison future.

Les massifs montagneux habités par les Berbères, tels
que la Kabilie, ont de véritables maisons toutes construi-
tes sur un modèle identique, et qu'on retrouve dans les
villes et les oasis.

Nous empruntons à l'excellent ouvrage du capitaine
Desvaux, de regrettable mémoire, le plan et la description
de la maison kabile.

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1. Porte de la première partie. — 2. Cour, destinée aux troupeaux de
moutons et de chèvres. — 3. Porte de la maison, proprement dite. —
 
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