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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0426

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- 406 —

gers de l'onanisme, n'est pas suffisante pour justifier le
mariage de l'impubère.

Le seul moyen de relever le mariage, dans la société
musulmane, est d'exiger que cet acte si important ne
s'accomplisse plus qu'à un âge où l'homme est capable
d'apprécier l'étendue de l'engagement qu'il va contrac-
ter, de gérer son patrimoine, s'il en a un, et de gou-
verner sa famille.

Le mariage hâté des jeunes garçons impubères, est
une des plus funestes conséquences de la polygamie et
de la promiscuité qui règne dans la famille musulmane.
Les pères sont forcés de marier leurs enfants le plus tôt
possible pour sauvegarder l'honneur du gynécée, et, en-
core bien souvent, ils n'y parviennent pas, surtout lors-
qu'à un âge très-avancé, ils épousent de toutes jeunes
filles.

Les textes ne manqueraient pas pour justifier la
réforme que nous venons de proposer.

L'eunuque ne peut être marié, à moins que la femme
n'y consente.

Le malade, même le malade in extremis qui, avant de
mourir, voudrait récompenser une femme l'ayant assisté,
ou bien réparer une faute et légitimer sa filiation, est
inapte à contracter mariage.

Des dispositions spéciales règlent les droits de la fem-
me, lorsque l'impuissance se produit après la célébra-
tion du mariage.

Les jeunes filles non nubiles, d'après l'opinion la plus
générale, peuvent être mariées.

Le Prophète n'a point déterminé l'âge des contrac-
tants, et les juristes musulmans, toujours condescen-
 
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