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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0434

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— m —

de connaître à fond les dogmes, l'éLat social, les coutu-
mes des peuples au milieu desquels il a vécu.

Ses contemporains l'accusaient de n'être que l'écho de
quelques chréliens, et il ne manquait pas de gens à La
Mecque pour qui ces prétendues révélations du ciel n'é-
taient qu'un tissu incohérent de contes bien inférieurs,
pour le fond et pour la forme, aux livres religieux et
même aux compositions historiques ou poétiques des
autres peuples.

On trouve établis chez les Arabes, bien antérieure-
ment à Mahomet, les principes de tolérance religieuse,
d'hospitalité et de générosité que, plus tard, on a attri-
bués au fondateur de l'islamisme. ,

Quant aux mœurs, aux coutumes, elles n'offraient pas
entre elles, dans le monde ancien, les dissemblances que
nous constatons aujourd'hui.

Au contraire, les mœurs des diverses populations orien-
tales et du nord de l'Afrique offraient jadis des analogies
frappantes, et l'on retrouve dans Xénophon (Retraite
des Dix mille) des descriptions qui pourraient encore
s'adapter aux contrées soi-disant musulmanes, où. nos
armes n'ont pas pénétré. Cependant, la loi musulmane a
été un progrès social très-sensible sur les coutumes des
autochtones du nord de l'Afrique, et aussi sur celles des
Arabes secondaires ou Bédouins, qui, sous des dehors
de poésie, d'indépendance et de noble générosité, vivaient
dans un état voisin de la barbarie.

Ici, nous nous trouvons en contradiction avec l'émi-
nent traducteur de Sidi Khelil, le docteur Perron, lors-
qu'il s'exprime ainsi :

« ïl s'agit de l'étude des institutions sociales d'un peu-
 
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