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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0450

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430 _

IV

Repat. — Veillée. — Ijr Nuit. — lies Vols. — l<e» Amour».

Les Rixes.

Vers cinq heures <Ju soir, les troupeaux sont ramenés
par les bergers ; les femmes traient, immédiatement, puis
on allume le feu et l'on prépare le dîner. Les hommes
reviennent des champs, dessellent les chevaux, leur don-
nent l'orge et vont faire leurs ablutions.

Les jeunes gens se réunissent derrière un pli de ter-
rain, pour disenter les coups de main à exécuter durant
la nuit.

Chacun va, vient; le douar a la vie, l'agrément d'un
village français. Peu à peu le silence se rétablit ; l'heure
du dîner approche. Tous regagnent leurs tentes.

Les femmes, leurs enfants sur les bras ou jouant à
leurs pieds, préparent le kouskoussou, la merga, les cuil-
lers en bois, le guessâa, les hommes devisent de la pluie,
du beau temps, des impôts; pelotonnés dans leurs bur-
nous, les uns sont taciturnes, les autres bavards.

Le kouskousson, le plat national des indigènes, est
très-long à fabriquer, peu nourrissant, mais d'un goût
assez agréable. Après avoir moulu le grain et l'avoir
réduit en farine, la femme mouille légèrement ses mains
et les promène sur la farine déposée dans un grand plat,
dit guessâa. Peu à peu, la farine s'agglutine, formant des
petits grains dont la grosseur varie suivant la qualité de
 
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