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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0493

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— 473 —

Cependant leur sang n'est pas pur. Les maladies véné-
riennes l'ont vicié. On rencontre fréquemment l'anémie,
qui est due à une alimentation insuffisante et aux acci-
dents secondaires engendrés par les maladies vénériennes.

Les maladies les plus fréquentes sont, chez les enfanls,
l'anémie, que l'on reconnaît à la blancheur des lèvres et
des gencives, à l'épaisseur des articulations des doigts;
les affections cutanées de toutes sortes et d'aspects di-
vers; chez les adultes, les rhumatismes articulaires, les
affections du foie et de la rate, les maladies vénériennes,
l'impuissance ; chez les femmes, les maladies vénérien-
nes et la phlhisie.

Chez aucun peuple peut-être, la force musculaire n'est
aussi développée.

Les épidémies sont fréquentes. La cholérine, le choléra,
les fièvres, le typhus, apparaissent tour à tour.

En certains pays, les maladies d'yeux sont fréquentes.
La surdité, l'impuissance, l'idiotisme, la folie, sont aussi
très-ordinaires.

Le cours de la maladie est rarement de longue durée.
L'indigène ne cesse de travailler que brisé par la souf-
france ; il s'arrête alors et se couche pour ne plus se
relever.

De tous temps, le grand désir de la vie a fait fructifier
l'art de la médecine.

M. le commandant Richard a fait, avec plus d'esprit
que de vérité, le tableau des médecins indigènes. Les
médecins indigènes ne sont disciples d'aucune école ; ils
ne savent ni lire, ni écrire, et considèrent ces notions
comme parfaitement inutiles.
 
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