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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0503

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inférieur de la jambe, et sur toutes les régions corres-
pondant a des organes malades. La partie doit être d'a-
bord tuméfiée par une compression supérieure suffisante.
Ainsi, l'individu que l'on veut scarifier à la tête se laisse
presque entièrement étrangler. Pour activer l'écoule-
ment du sang, on roule un bâton, un corps rond, sur les
mouchetures. Pour l'arrêter, il suffit d'un peu de terre
dont on couvre les plaies.

L'orthopédie semble ignorée. Quant aux moyens pro-
ihéliques, « il est permis, dit le législateur Sidi Khelil,
de se faire en or ou en argent, comme étant un moven
de médicaiion, un nez, des attaches ou liens, pour les
dents. » Je n'ai j unais ouï dire que semblable innovation
ait eu cours chez les Arabes de l'Algérie.

Ils connaissent, mais pratiquent peu la suture. Dans
Y Itinéraire d'une caravane du Sahara au pays des Nègres,
il est question d'un prisonnier plongé d'abord dans un
profond sommeil au moyen d'une décoction de ciguë
(cikkane), et auquel on fend ensuite le ventre pour le
remplir de cailioux. On recoud ensuite la plaie à l'aide
d'une aiguille à raccommoder les outres. Remarquons,
en passant, le moyen anesthésique employé avant l'opé-
ration.

Le général Daumas dit ailleurs : a Les maladies du
pied les plus connues sont les cheggag, gerçures, que l'on
guérit en oignant la partie de graisse, et en la cautéri-
sant avec un fer rouge. Quelquefois, ces ggfçures sont
tellement larges et profondes, qu'on est obligé de les cou-
dre. Les fils sont des nerfs de chameau desséchés au
soleil et divisés en parties aussi fines que la soie, ou bien
encore des poils de chameau filés. »
 
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