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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0513

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lombes, dans certains pays, sont surmontées de petits
pois en terre ou de débris d'écuelle ; dans d'autres pays,
on coupe des branches de thym et de serpoiet, et on les
amoncèle sur les lombes.

Toules ces pratiques sont empreintes de simplicité.

Cependant la mort n'est qu'un accident, dont ia trace
passagère est vile oubliée des indigènes. Les doctrines de
renoncement au monde, de retraite et d'ascétisme, qui
étaient si en faveur dans la société chrétienne des pro-
vinces orientales, n'ont jamais éié hier) accueillies chez
les musulmans. « Point de vie monastique ! » disenl-ils
avec orgueil.

« 27. — La vie monastique, ce sont eux-mêmes qui
» l'ont inventée; nous n'avons prescrit que le désir de
» plaire à Dieu. > (Chapitre le fer, Koran.)

Ils ne se donnent jamais la mort. Le Koran condamne
le suicide, et menace ceux qui mettent un terme à leurs
jours des peines éternelles.

Ils disent entre eux : a Tout est préférable à la mort, >
pour s'exciter à supporter les épreuves que Dieu leur
envoie.

A peine le mourant a-t-il rendu le dernier soupir, et
souvent sa dépouille mortelle n'ayant pas encore reçu
la sépulture, les héritiers commencent à débattre leurs
intérêts.

L'humaine nature est la même en tous lieux.

Les Arabes purs, les nomades du Sahara, qui n'ont ni
cimetières, ni villages, ni terres, apportent plus de modé-
ration et de respect humain en celle circonstance que les
gens du Tell.
 
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