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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0563

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est celle qui provient des titres réguliers accusant l'achat
d'une terre du gouvernement (beït-el-mal). Les actes rela-
tifs à ces propriétés sont plus ou moins nombreux, selon
les localités. Autour des villes et dans les plaines où l'au-
torité des Turcs était bien établie, on en trouve un grand
nombre.

On a souvent conclu de l'existence de ces actes d'achat
du beït-el-mal, que les Turcs avaient des prétentions à la
propriété générale du sol. C'est une erreur. En effet, les
Turcs n'ont eu entre les mains beaucoup de propriétés,
que parce qu'ils procédaient bien plus souvent que nous
par voie de confiscation.

Origine des terres domaniales

Quand une tribu turbulente ne pouvait être amenée â
composition, les Turcs s'emparaient de ses terres, et,
après les avoir confisquées, en vendaient une partie à
des particuliers qui recevaient des actes, et plaçaient des
zmouls dans l'autre. Ce que les Turcs faisaient pour les
tribus, ils le répétaient plus souvent encore pour les par-
ticuliers, dont les terres étaient en général vendues et
devenaient des propriétés melk.

Habbous

Si l'histoire n'en faisait foi, l'existence des nombreuses
terres soustraites à la confiscation par le moyen des hab-
bous suffirait pour indiquer que les Turcs recouraient
souvent à ce moyen de gouvernement, et que les tribus
le craignaient.

Les terres confisquées ou vendues par les Turcs, et
celles^prises par Abd el-Kader, constituent nos propriétés
 
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