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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0571
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— 551 —

prix réduit. L'indigène veut vivre du sol et pourtant ne
point s'y fixer d'une manière trop gênante. Il veut pou-
voir, à un moment donné, se jeter dans les aventures
sans regarder derrière lui.

L'action du capital, dans l'organisation de la ferme
indigène, n'est en rien comparable à celle qu'il exerce
dans notre agriculture plus avancée. On s'exposerait à des
erreurs certaines, si l'on voulait renfermer dans des ter-
mes absolus ces données essentiellement variables.

Supposons une famille possédant deux djebdas et exer-
çant le droit de vaine pâture sur les terres vagues, forêts
ou broussailles, avoisinantes.

1» Capital foncier

La famille possède deux djebdas, soit trente hectares.
Ces trente hectares sont divisés en plusieurs parcelles,
quatre au moins.

Le fonds peut être considéré comme étant à son moin-
dre degré de valeur. 11 n'y a ni chemins, ni clôtures, ni
bâtiments ruraux, etc., etc.; le droit de vaine pâture sur
les chemins est exercé par tous les voisins et étrangers.

2° Capital d'exploitation
Bêtes de travail

1 cheval ou jument...........,......? 400 fr.

2 mulets............................ 600

2 ânes.............................. 100

Bêtes de renia

1 jument............................ 400

4 vaches............................ 400
 
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