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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0581
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(les kçours se confondent alors avec les oasis, tlonl nous
parlerons plus loin.

La région du Hodna, que nous avons considérée
comme appartenant à la chaîne du grand Atlas, est favo-
risée au point de vue de l'agriculture et de l'élève de
bestiaux ; ses habitants parlent tous l'idiome arabe.

Cette légion est assez considérable pour que nous nous
en occupions ici. Nous en parlerons surtout au point de
vue des barrages.

Toutes les terres du llodna sont d'une grande fertilité.
Elles se divisent en deux classes.

Celles qui se trouvent'à portée des rivières; elles sont
arrosées par les canaux des haï rages faits parles tribus;
les Arabes appellent un terrain de celte nature el-haï,
c'est-à-dire vivant.

Celles qui se trouvent loin des cours d'eau et ne sont ar-
rosées que par l'eau des pluies; elles se nomment djelaf.
Ces djelafs produisent des moissons admirables quand il
pleut; ils ne produisent rien s'il ne pleut pas.

Les Hodnas étant des bassins fermés, toutes les eaux
pluviales qui descendent des montagnes pourraient être
réparties à la surface du sol, qui serait alors vivifié. Les
indigènes, qui ont une grande expérience de leur pays, et
auprès desquels feront bien de se renseigner les grandes
compagnies qui ont le projet de construire des barrages
dans le Hodna, pensent que le barrage n'est pas suffisant,
et qu'il faut encore que l'année soit pluvieuse pour que
la récolte soit bonne.

La terre du Hodna est si légère, si friable, que la char-
rue est traînée par un seul cheval qui, quelquefois, mar-
che au trot. Les gens du Hodna ne labourent jamais plus

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