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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0618

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— 598 —

se contenter de selles plus modestes. La race chevaline a
fait place presque partout au mulet, plus utile au cultiva-
teur. Les Israélites ont facilement imité les dessins des
ouvriers de Figuig et de Msilab, et les ont vite surpassés.
Une sellerie de pacotille a envahi les étalages des Israélites
et des Mozabites; la conséquence de la pacification de
l'Algérie et sa soumission à nos armes, a été la ruine des
fortunes industrielles. Il ne faut pas chercher ailleurs la
cause de la sourde hostilité des gens des villes.

CONFECTION DES FELIDJ

La confection des tentes est une industrie dévolue aux
femmes, comme celle des vêtements et des lapis.

Le felidj est une grande bande de laine et de poil de
chameau.

Le métier, fort simple, est établi après le filage des fils,
auxquels on donne près de cinq millimètres d'épaisseur.

Le felidj varie de dix à quinze mètres de longueur.

Le tissage est le même que celui des haïks; mais il est
plus grossier.

POTERIE

Toutes les femmes indigènes savent fabriquer la pote-
rie, depuis l'humble tasse jusqu'à l'immense amphore
des Kabiles.

La terre à poterie est très-commune en Algérie.

Diverses couleurs, habituellement le rouge, le jaune et
le noir, sont appliquées sur les pièces de poterie façon-
nées par les femmes.

Ces couleurs sont fixées sur l'argile au moyen d'un
 
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