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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0621

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centimètres de diamètre et même plus, etc., etc. Le
corail, la verroterie, augmentent encore l'effet de ces
bijoux de pacotille.

L'influence des métaux est irrésistible sur les femmes
indigènes; à la vue d'un collier de corail, elles sont hors
d'elles-mêmes, et, pour un bracelet, elles vendent leur
corps au premier venu.

Les juifs se promènent de tribu en tribu. La personne
qui a besoin d'un bijou, vient les trouver et leur remet,
en pièces d'argent ou d'or, le métal nécessaire à sa con-
fection.

L'ouvrier prend le métal, le travaille, et livre un bijou
d'un poids égal à celui des pièces de monnaie. Le prix de
la main-d'œuvre est payé en sus. Il est inutile d'ajouter
que les juifs mélangent avec l'argent divers métaux de
moindre valeur et, tout eh démonétisant, causent encore
un préjudice considérable à l'acheteur.

Le travail sur bois est peu répandu. Les ouvriers indi-
gènes ne savent faire que la giiessâa, plat d'un aspect
théâtral ayant la forme d'une coupe.

Les Kabiles fabriquent, avec une simple hachette, des
pas de vis pour les pressoirs à huile.

La chaussure, inconnue aux indigènes de la lente avant
notre arrivée, est fabriquée dans les villes par des corpo-
rations spéciales.

Nous avons décrit avec détail les industries particuliè-
res aux paysans indigènes, nomades ou lelliens, parce
qu'elles représentent, en quelque sorte, les industries
nécessaires, essentielles, et qu'elles tiennent une grande
place dans l'existence indigène. Ln principe, chaque
famille doit fabriquer tous les objets dont elle fait usage.
 
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