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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine: Setif, - Bordj-bou-Arreridj, -Mesila et Bousaada
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.14825#0041
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d'une large allée, au milieu d'un rond-point, l'armée a
érigé une liante colonne surmontée du buste en marbre
du duc d'Orléans, en souvenir de son expédition aux
Portes de fer.
En prenant la gauche de la roule d'Alger, on trouve
des oasis délicieuses. Au bout de la promenade, est un
établissement de bains. De là, on descend une longue
allée de peupliers, de chaque coté de laquelle sont de
vastes jardins potagers. On a ensuite, devant soi, la pépi-
nière; il sérail superflu ici de citer toutes les plantes
rares el les arbustes qui en font l'ornement. C'est l'Eu-
rope qui a fourni les plus beaux échantillons d'arbres;
maison peut dire que la terre qui les a reçus les a Irai-
tés en enfants gâtés; elle en fait des géants en quelques
années.
Le territoire de Selifest situé à onze cents mètres au-
dessus du niveau de la mer; celle altitude lui donne un
climat, qui a beaucoup d'analogie, quant à l'hivernage,
avec celui de la partie moyenne de la France, quoique
sensiblement plus chaud pendant l'été. Ce climat convient
parfaitement aux arbres fruitiers à feuilles caduques, qui
donnent sur ce point des fruits abondants el délicieux.
Si nous consultons l'antiquité pour préjuger l'avenir
réservé à Selif, nous serons complètement rassurés, non-
seulement par le développement que celte ville avait pris
sous les Romains, mais encore par le grand nombre de
ruines importâmes qui sont répandues à une grande dis-
tance el dans toutes les directions. L'influence qu'elle a
dû exercer à celle époque ne s'est pas effacée; sa position
géographique, au- point de rencontre des communica-
tions de Constantine à Alger, et de Bousaâda, de la Me-
d'une large allée, au milieu d'un rond-point, l'armée a
érigé une liante colonne surmontée du buste en marbre
du duc d'Orléans, en souvenir de son expédition aux
Portes de fer.
En prenant la gauche de la roule d'Alger, on trouve
des oasis délicieuses. Au bout de la promenade, est un
établissement de bains. De là, on descend une longue
allée de peupliers, de chaque coté de laquelle sont de
vastes jardins potagers. On a ensuite, devant soi, la pépi-
nière; il sérail superflu ici de citer toutes les plantes
rares el les arbustes qui en font l'ornement. C'est l'Eu-
rope qui a fourni les plus beaux échantillons d'arbres;
maison peut dire que la terre qui les a reçus les a Irai-
tés en enfants gâtés; elle en fait des géants en quelques
années.
Le territoire de Selifest situé à onze cents mètres au-
dessus du niveau de la mer; celle altitude lui donne un
climat, qui a beaucoup d'analogie, quant à l'hivernage,
avec celui de la partie moyenne de la France, quoique
sensiblement plus chaud pendant l'été. Ce climat convient
parfaitement aux arbres fruitiers à feuilles caduques, qui
donnent sur ce point des fruits abondants el délicieux.
Si nous consultons l'antiquité pour préjuger l'avenir
réservé à Selif, nous serons complètement rassurés, non-
seulement par le développement que celte ville avait pris
sous les Romains, mais encore par le grand nombre de
ruines importâmes qui sont répandues à une grande dis-
tance el dans toutes les directions. L'influence qu'elle a
dû exercer à celle époque ne s'est pas effacée; sa position
géographique, au- point de rencontre des communica-
tions de Constantine à Alger, et de Bousaâda, de la Me-