DOI Heft:
Nécrologie
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NÉCROLOGIE
Note sur M. Ragot (Paul-William), capitaine au 3t bataillon
d'infanterie légère d'Afrique, chevalier de la Légion d'hon-
neur, membre de la Société archéologique de Constantine, né
à Verdun le 22 février 1837, décédé à Bône le 23 janvier 1S75.
Dans le courant de l'année qui vient de s'écouler, la
Société archéologique de Constantine a fait une perle
douloureuse en la personne d'un de ses membres les
plus zélés et les plus laborieux, M. Ragot, capitaine au
3e bataillon d'infanterie légère d'Afrique.
Ragot n'était encore qu'à ses débuts dans la science,
et déjà il avait fait preuve d'un talent réel d'historien et
d'archéologue.
C'était un chercheur infatigable.
En France, pendant les premières années de sa car-
rière militaire, tous les instants dont il pouvait disposer,
après l'accomplissement de ses devoirs de profession,
étaient consacrés à l'étude. Les bibliothèques, les archi-
ves des villes où il était en garnison étaient fouillées par
lui avec les soins les plus minutieux, et bientôt il con-
naissait l'histoire de la contrée dans tous ses détails, sou-
vent au grand étonnement des érudits de la localité.
A peine sorti de Saint-Cyr, en 1860, il publia un ou-
vrage fort estimé intitulé : Notice historique et militaire
sur la ville de Montmécly. Voici l'appréciation qu'en
Note sur M. Ragot (Paul-William), capitaine au 3t bataillon
d'infanterie légère d'Afrique, chevalier de la Légion d'hon-
neur, membre de la Société archéologique de Constantine, né
à Verdun le 22 février 1837, décédé à Bône le 23 janvier 1S75.
Dans le courant de l'année qui vient de s'écouler, la
Société archéologique de Constantine a fait une perle
douloureuse en la personne d'un de ses membres les
plus zélés et les plus laborieux, M. Ragot, capitaine au
3e bataillon d'infanterie légère d'Afrique.
Ragot n'était encore qu'à ses débuts dans la science,
et déjà il avait fait preuve d'un talent réel d'historien et
d'archéologue.
C'était un chercheur infatigable.
En France, pendant les premières années de sa car-
rière militaire, tous les instants dont il pouvait disposer,
après l'accomplissement de ses devoirs de profession,
étaient consacrés à l'étude. Les bibliothèques, les archi-
ves des villes où il était en garnison étaient fouillées par
lui avec les soins les plus minutieux, et bientôt il con-
naissait l'histoire de la contrée dans tous ses détails, sou-
vent au grand étonnement des érudits de la localité.
A peine sorti de Saint-Cyr, en 1860, il publia un ou-
vrage fort estimé intitulé : Notice historique et militaire
sur la ville de Montmécly. Voici l'appréciation qu'en