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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine — Sér. 2,8=18.1876/​77(1878)

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Poule, A.: Inscriptions de la Mauritanie sétifienne et de la Numidie
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https://doi.org/10.11588/diglit.9383#0638

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— 612 —

de no pas négliger. Tous ceux que cachait le sol n'ont
pas encore parlé, mais nous en connaissons assez pour
pouvoir apprécier le degré de tranquillilé dont on jouis-
sait aux époques, même les plus brillantes, de la domi-
nation romaine. On ne perd rien à les consulter.

En 213, sous Caracalla, c'est-à-dire au moment où la
prospérité que l'Afrique devait aux Sévère était dans
toute sa splendeur, les colons de Capul-Saltus-Horreorum,
aujourd'hui Aïn-Zada, à 20 kilomètres à l'ouest de Sétif,
construisaient un fort pour s'y réfugier au besoin (1).

Ceux du Castellum Dianense (Guellal), à la même dis-
tance et au sud de Sétif, s'entouraient de murailles, en
234, sous Alexandre Sévère, et, à la même époque, ceux
de Sertéia, à 50 kilomètres à l'ouest, les imitaient.

Quatre ans après, l'an 499 de la province (238-239),
c'étaient ceux de Cellœ (Kherbel-Zerga), à l'entrée du
Hodna et au pied du Bou-Thaleb, qui, sous Gordien,
élevaient leur enceinte (2).

Eufin, à Biar-LIaddada, à 7 kilomètres est de Guellal,
le gouverneur de la province faisait construire pour les
colons de l'endroit, sous Constantin et Licinius, de 3i3 à
319, un lieu fortifié, sous la dénomination de Centenarium.
La ville était cependant protégée par un mur d'en-
ceinte (3).

Indépendamment de ces lieux fortifiés, que nous font
connaître les inscriptions, nous voyons aussi, sur la Table
peutingerienne, le praesidium de Lemelli (Kherbel-Zembia),

(1) Insc. rom, de VAlgérie, n° 3556.

(2) Ree. de la Soc, vol. m, p. 175.

(3) id. vol. xvi, p. 402.
 
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