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Goyt, A.: Dolmens et sépultures mégalithiques des Ouled-Hannech
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.15015#0104
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Abiod (la pointe blanche), emplacement de la station
que j'ai signalée (1) comme ayant été*habitée par des
Berbères à demi romanisés. Un peu en arrière et au-
dessus, est un grand cimetière au milieu duquel on
voit, dans un gourbi, la tombe vénérée d'une autre
sainte, la mrabta R'béa. Sidi ben Hammada et Sidi
ben Ouihouà sont les noms de deux marabouts dont
les tombes sont disposées et abritées sous des gour-
bis, comme le sont celles des deux femmes dont je
viens de parler.
Dans le voisinage et même parmi les tombes de
certains cimetières, on rencontre d'anciennes sépul-
tures mégalithiques dans lesquelles deux ou trois
grosses pierres remplacent, pour le recouvrement, la
dalle traditionnelle.
Enfin, à Sidi-Hacène, il se trouve des tombes dont
les dispositions sont telles, que l'on ne saurait avec
certitude se prononcer sur leur origine; appartien-
nent-elles à l'époque mégalithique ou à l'époque
actuelle ?
Les sépultures des Ouled-Hannech (2) se compo-
sent donc actuellement des mêmes éléments, pré-
(1) Page 78.
(2) Les formes de sépultures pratiquées aux Ouled-Hanneck ne
sont pas particulières à ce pays ; j'ai eu, depuis, l'occasion de les ob-
server ailleurs et notamment dans les environs de Jemmapes. Le ci-
metière de Bou-Zitoun, situé sur la rive gauche de l'Oued-el-Kebir,
à 1,600 mètres en aval du pont des Radjetas, renferme des tombes
dont les dispositions diverses rappellent les trois principaux types
remarqués aux Ouled-Hannech. Là, parmi les nombreuses sépultures
qu'ombragent des oliviers séculaires, sépultures dont la plupart appar-
tiennent au type le plus commun, on voit plusieurs tombes à tête
recouverte (type de transition), et, dans une enceinte en pierres sè-
ches, un monument mégalithique remarquable : le tombeau de Sidi-
Bou-Zitoun, le patron vénéré du lieu.
Abiod (la pointe blanche), emplacement de la station
que j'ai signalée (1) comme ayant été*habitée par des
Berbères à demi romanisés. Un peu en arrière et au-
dessus, est un grand cimetière au milieu duquel on
voit, dans un gourbi, la tombe vénérée d'une autre
sainte, la mrabta R'béa. Sidi ben Hammada et Sidi
ben Ouihouà sont les noms de deux marabouts dont
les tombes sont disposées et abritées sous des gour-
bis, comme le sont celles des deux femmes dont je
viens de parler.
Dans le voisinage et même parmi les tombes de
certains cimetières, on rencontre d'anciennes sépul-
tures mégalithiques dans lesquelles deux ou trois
grosses pierres remplacent, pour le recouvrement, la
dalle traditionnelle.
Enfin, à Sidi-Hacène, il se trouve des tombes dont
les dispositions sont telles, que l'on ne saurait avec
certitude se prononcer sur leur origine; appartien-
nent-elles à l'époque mégalithique ou à l'époque
actuelle ?
Les sépultures des Ouled-Hannech (2) se compo-
sent donc actuellement des mêmes éléments, pré-
(1) Page 78.
(2) Les formes de sépultures pratiquées aux Ouled-Hanneck ne
sont pas particulières à ce pays ; j'ai eu, depuis, l'occasion de les ob-
server ailleurs et notamment dans les environs de Jemmapes. Le ci-
metière de Bou-Zitoun, situé sur la rive gauche de l'Oued-el-Kebir,
à 1,600 mètres en aval du pont des Radjetas, renferme des tombes
dont les dispositions diverses rappellent les trois principaux types
remarqués aux Ouled-Hannech. Là, parmi les nombreuses sépultures
qu'ombragent des oliviers séculaires, sépultures dont la plupart appar-
tiennent au type le plus commun, on voit plusieurs tombes à tête
recouverte (type de transition), et, dans une enceinte en pierres sè-
ches, un monument mégalithique remarquable : le tombeau de Sidi-
Bou-Zitoun, le patron vénéré du lieu.