LES COTTES DE MAILLES
DE
LA MOSQUÉE de SID-EL-DJOUDI
La mosquée de Sid-el-Djoudi fut visitée, en 1870,
par le capitaine Payen qui y constata la présence de
quatre cottes de mailles et sept épées. Une gravure
d'une de ces épées, jointe au récit fait par le visi-
teur, donne pour date de la fabrication de cette arme
l'année 1637.
A l'époque de la visite du capitaine Payen, à Sid-
el-Djoudi, les gardiens de la mosquée lui assurèrent
que les armes et les cottes de mailles avaient appar-
tenu à des guerriers musulmans s'étant distingués
à la guerre sainte, au moyen-âge, mais il rétablit la
vérité en attribuant très judicieusement ces armes
et cottes à des compagnons du duc de Beaufort,
morts au siège de Djidjelli en 1664
Ayant voulu m'assurer si les cottes de mailles
précitées étaient encore dans la mosquée de Sid-el-
Djoudi, je me suis dernièrement transporté sur ce
point et voici le résultat de mes observations :
La djâma de Sidi-el-Djoudi est située dans le
(1) Voir le 14« Recueil de £a Société archéologique de Constantine
(1870 et celui de 1871-1872).
DE
LA MOSQUÉE de SID-EL-DJOUDI
La mosquée de Sid-el-Djoudi fut visitée, en 1870,
par le capitaine Payen qui y constata la présence de
quatre cottes de mailles et sept épées. Une gravure
d'une de ces épées, jointe au récit fait par le visi-
teur, donne pour date de la fabrication de cette arme
l'année 1637.
A l'époque de la visite du capitaine Payen, à Sid-
el-Djoudi, les gardiens de la mosquée lui assurèrent
que les armes et les cottes de mailles avaient appar-
tenu à des guerriers musulmans s'étant distingués
à la guerre sainte, au moyen-âge, mais il rétablit la
vérité en attribuant très judicieusement ces armes
et cottes à des compagnons du duc de Beaufort,
morts au siège de Djidjelli en 1664
Ayant voulu m'assurer si les cottes de mailles
précitées étaient encore dans la mosquée de Sid-el-
Djoudi, je me suis dernièrement transporté sur ce
point et voici le résultat de mes observations :
La djâma de Sidi-el-Djoudi est située dans le
(1) Voir le 14« Recueil de £a Société archéologique de Constantine
(1870 et celui de 1871-1872).