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Arvales, en même temps que le consul L. ^Elius
Plantius Lamia f11.
C'est à Q. Pactumeius Fronto, et non à Qfuintus]
Aurfelius] Pactumfeius] Clemfens] que Borghesi
était porté à attribuer la base du premier consul de
Rome en Afrique <2). Son opinion a rencontré plus
d'un écho sympathique (3). L'avenir a, d'ailleurs, jus-
tifié les suggestions qu'il émettait au sujet de la pa-
renté possible de Pactume[ia], mentionnée, nous
l'avons vuW sur cette base, avec le personnage à
qui on a dédié cette base'5).
L'intéressante discussion du savant archéologue
italien fut pour nous un trait de lumière. Pourquoi ne
lirons-nous pas ce malencontreux ontoni de notre
fragment qui nous a tant tracassé [Frjontoni? Avec
une semblable lecture, toutes les difficultés du texte
disparaissent comme par enchantement, et l'épîgra-
phie de Cirta s'enrichit d'un nouveau personnage.
Il n'est pas téméraire d'identifier celui-ci, ne serait-
il pas le Q. Pactumeius Fronto des tables des frères
Arvales dont nous avons parlé?
La première ligne du fragment en question, 10.
se prête à l'identification, car on peut la considérer
(1) Oaetano Marini, Alti e monumenti de' fratelli Arvali, 1795,
Tab. XXIII, p. CXXX; Orelli, Inscriptionum latinorum eelectarum,
Turioi. M,DCCCXXVII, n° 2,537 p. 445, 446; Wilmanns, loc. cit.,
n' 2875. p 286, 287; G. I. L., VI. 2059. Dans un diplôme du 13 juin 80,
— Cf. Henzen n° 5428.p. 73, 74; Renier, Hec.dc diplômes militaires,
loc. cit. n 31. p. 130, ligne 8. — Borghesi, loc. cit, p. 558, croit voir
une allusion a Q. Pactumeius Fronto Nous n'en faisons pas état,
car des documents semblables mentionnant une « Ala frontoniana »
et ne concernant nullement Q. Pactumeius Fronto, sont connus.
Cf. C. I. L. III, 797, 798, notamment.
(2) C. I. L. VIII, 7058, 19427.
(3) Cf. Cl. L. VIII, 7057, 7058; Prosopographia, III, 26.
(4) C. I L. VIII; 7058, 19427. >
(5) Ibid., 19427. ' ■
Arvales, en même temps que le consul L. ^Elius
Plantius Lamia f11.
C'est à Q. Pactumeius Fronto, et non à Qfuintus]
Aurfelius] Pactumfeius] Clemfens] que Borghesi
était porté à attribuer la base du premier consul de
Rome en Afrique <2). Son opinion a rencontré plus
d'un écho sympathique (3). L'avenir a, d'ailleurs, jus-
tifié les suggestions qu'il émettait au sujet de la pa-
renté possible de Pactume[ia], mentionnée, nous
l'avons vuW sur cette base, avec le personnage à
qui on a dédié cette base'5).
L'intéressante discussion du savant archéologue
italien fut pour nous un trait de lumière. Pourquoi ne
lirons-nous pas ce malencontreux ontoni de notre
fragment qui nous a tant tracassé [Frjontoni? Avec
une semblable lecture, toutes les difficultés du texte
disparaissent comme par enchantement, et l'épîgra-
phie de Cirta s'enrichit d'un nouveau personnage.
Il n'est pas téméraire d'identifier celui-ci, ne serait-
il pas le Q. Pactumeius Fronto des tables des frères
Arvales dont nous avons parlé?
La première ligne du fragment en question, 10.
se prête à l'identification, car on peut la considérer
(1) Oaetano Marini, Alti e monumenti de' fratelli Arvali, 1795,
Tab. XXIII, p. CXXX; Orelli, Inscriptionum latinorum eelectarum,
Turioi. M,DCCCXXVII, n° 2,537 p. 445, 446; Wilmanns, loc. cit.,
n' 2875. p 286, 287; G. I. L., VI. 2059. Dans un diplôme du 13 juin 80,
— Cf. Henzen n° 5428.p. 73, 74; Renier, Hec.dc diplômes militaires,
loc. cit. n 31. p. 130, ligne 8. — Borghesi, loc. cit, p. 558, croit voir
une allusion a Q. Pactumeius Fronto Nous n'en faisons pas état,
car des documents semblables mentionnant une « Ala frontoniana »
et ne concernant nullement Q. Pactumeius Fronto, sont connus.
Cf. C. I. L. III, 797, 798, notamment.
(2) C. I. L. VIII, 7058, 19427.
(3) Cf. Cl. L. VIII, 7057, 7058; Prosopographia, III, 26.
(4) C. I L. VIII; 7058, 19427. >
(5) Ibid., 19427. ' ■