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Debruge, A.: L' escargotière de Mechta el Arbi (Aurignacien ancien): reprise des fouilles en 1923
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.13135#0168
Cette tranchée a été particulièrement pénible à exé-
cuter; la gangue de protection, généralement observée
en surface, se poursuit moins compacte en profondeur^
c'est vrai, mais faisant sentir son influence pour
ainsi dirs sur toute la profondeur.
J'augurais beaucoup de cette fouille, comme restes
humains, car mes souvenirs me rappelaient mes plus
belles découvertes anthropologiques à proximité. Je
fus d'autant plus déçu que le temps fixé à mes reprises
de recherches s'écoulait et peu de jours me restaient
à y consacrer.
J'amorçai donc une dernière fouille de l'autre côté
de la grande tranchée de guerre, très en avant et pro-
che des gourbis de gauche, de 8m50 de longueur sur
toujours à peu près la même largeur de lm60 à lm80
pour le rejet des terres.
Le lendemain, où prenait fin cette tranchée, je devais
partir vers le milieu de la journée, il était donc midi
et je n'avais pas encore eu l'occasion de recueillir de
restes d'adulte. J'en étais désolé d'autant plus que
c'était surtout en vue de procurer de nouveaux docu-
ments pour l'anthropologie que j'étais revenu à Médi-
ta el Arbi.
L'après-midi, je fis donc attaquer au-dessus, sur 7
mètres de longueur en faisant avec les nouveaux maté-
riaux, recombler la première tranchée immédiatement
voisine, pour hâter le travail.
Enfin, je touchais au but. Au point 5, vers la pro-
fondeur de ln'40, commencent à pointer des os longs
humains. Au piochon et à la truelle, j'ai passé près
de deux heures, non seulement pour avoir une notion
k peu près exacte de la disposition du corps, mais
aussi pour éviter le plus possible le bris des ossements,
aussi fragiles que le verre.
cuter; la gangue de protection, généralement observée
en surface, se poursuit moins compacte en profondeur^
c'est vrai, mais faisant sentir son influence pour
ainsi dirs sur toute la profondeur.
J'augurais beaucoup de cette fouille, comme restes
humains, car mes souvenirs me rappelaient mes plus
belles découvertes anthropologiques à proximité. Je
fus d'autant plus déçu que le temps fixé à mes reprises
de recherches s'écoulait et peu de jours me restaient
à y consacrer.
J'amorçai donc une dernière fouille de l'autre côté
de la grande tranchée de guerre, très en avant et pro-
che des gourbis de gauche, de 8m50 de longueur sur
toujours à peu près la même largeur de lm60 à lm80
pour le rejet des terres.
Le lendemain, où prenait fin cette tranchée, je devais
partir vers le milieu de la journée, il était donc midi
et je n'avais pas encore eu l'occasion de recueillir de
restes d'adulte. J'en étais désolé d'autant plus que
c'était surtout en vue de procurer de nouveaux docu-
ments pour l'anthropologie que j'étais revenu à Médi-
ta el Arbi.
L'après-midi, je fis donc attaquer au-dessus, sur 7
mètres de longueur en faisant avec les nouveaux maté-
riaux, recombler la première tranchée immédiatement
voisine, pour hâter le travail.
Enfin, je touchais au but. Au point 5, vers la pro-
fondeur de ln'40, commencent à pointer des os longs
humains. Au piochon et à la truelle, j'ai passé près
de deux heures, non seulement pour avoir une notion
k peu près exacte de la disposition du corps, mais
aussi pour éviter le plus possible le bris des ossements,
aussi fragiles que le verre.