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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

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Nr. 4
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Maspero, Gaston: La grande inscription de Béni-Hassan
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https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0198

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178

La grande inscription de Béni-Hassan.

Nakht exerçait déjà par la grâce d'Amenemhaït II des fonctions importantes. D'autre part
Kaï, père de Thothotpou, avait épousé une femme du nom de Sit-Khoperké qui, portant le
prénom d'Ousirtasen Ier, n'avait pu naître avant le règne de ce prince, et par suite, n'avait
pu se marier au plus tôt qu'entre l'an 18 et Fan 20 de ce roi. Le père de Kaï, Nouliri,
vivait donc au temps d'Amenemhaït Ier et dans les premières années du règne d'Ousirtasen Ier,
c'est-à-dire à la même époque que Nouliri, père de Khnoumhotpou. Nouliri, père de Kaï, et
Nouliri, père de Khnoumhotpou, seraient-ils le même personnage? Rien ne l'indique; mais
si cela était, nous pourrions supposer que Kaï était plus âgé que Khnoumhotpou, ce qui nous
donnerait pour l'ensemble des deux familles:

sovkonkh Xb

I

Nouhri, prince de Oun, Boqit

Kai, prince de Oun, Khnoumhotpou,

prince de Miniéh,

Thothotpou, prince de Oun, Nakht, prince d'Anoup.

Une des inscriptions du tombeau de Thothotpou, dit de lui et de son père Gaï que

^^^JplML\\\' ">qm montre quils avaient ete Um

après l'autre et par droit héréditaire prince de Oun Cette famille des princes de Oun était
très vieille, et remontait à la VF dynastie au moins. En effet, un de ses membres, lui-même
prince de Oun comme Thothotpou, mais nommé ^ m l, qui était, d'après le style

de ses légendes, contemporain de la XIIe dynastie, et que je crois pouvoir placer après
Thothotpou, a laissé, dans trois tombes de Shêïkh-Saïd, des inscriptions qui constatent ce

et pour le

(1

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^^^"^a' ^a seconc^e' n° ^ aPPar*enait au -^^j^c^)

ci

»

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, et la troisième, n° 3, à un personnage de titre analogue
^ surnommé JJ JJ [ . Voici, restaurée par la comparaison des copies, l'inscription que Thot-
nakht y fit mettre : t\ £^ Q ^'''d--^^^ f ^ _ . ^ ._.

Jg^ ffi [ . « Il a fait ceci en monument de lui-même, à

® Ci AAAAAA Ci

ses pères, maîtres de cette nécropole, faisant refleurir ce qu'il avait trouvé vide, renouve-
» lant ce qu'il avait trouvé ruiné, ce que n'avaient pas fait ses ancêtres qui avaient été
» auparavant, lui, le prince de Omit, Thothotpou, né de la dame Titi. » Ces ancêtres n'avaient
encore que des titres de cour et des dignités montrant qu'ils étaient originaires de la ville de
Oun, tels que ^ <=> ^ i : la famille ne devint princière que pendant la période

Ci AAAAAA o-" Uli ": A 1 AAAAAA _CT \^ I

1) Lepsids, Denkm. II, bl. 134 c.

2) Id., pl. 112, a, b, c, d, e.
o) Id. ibid.

4) Id., pl. 112 d.
 
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