Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]: Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire (5.1884)

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Essai

3° pour le palais n° 6; que la grande salle carrée a I5m 74 sur 14m 99;

et 4° enfin, pour le palais n° 3, que les dimensions extérieures ont 29m 72 sur 39m 40,
quand celles de la grande salle carrée n'ont, dans oeuvre, que 15m 50 sur 15™ 15, il a négligé
de tenir compte, dans ses calculs, des cinq longueurs écrites en petits caractères dans l'énu-
mération qui précède, parce qu'elles correspondent aux plus grandes dimensions des salles aux-
quelles elles appartiennent et parce que, a-t-il dit {Etalon, page 10), sans avoir les moyens
de le prouver, «ce sont toujours les valeurs moindres qui se présentent au calculateur comme
capables de fournir un nombre exact de coudées».

Il s'est, en conséquence, borné à traduire en coudées les neuf autres dimensions, en ad-
mettant :

1° pour le palais n° 8, que 68m 66 correspondent à 125 coudées de Om 5493,
2° pour le palais n° 5, que 54m 80 correspondent à 100 coudées de 0m 5480,

40m 70........à 75 coudées de 0m 5427,

25m 80........à 48 coudées de 0m 5375,

et llm20........à 20 coudées de 0m 5600,

3° pour le palais n° 3, que 39m 40 correspondent à 72 coudées de 0m 5172,

29m 72........à 54 coudées de 0m 5503,

et 15m 15........k 28 coudées de 0m5411,

et 4° pour le palais n° 6, que 14m 99 correspondent à 28 coudées de 0m 5354.
Il semble difficile d'accepter, sans conteste, les conclusions ainsi formulées, parée qu'elles
ne sont accompagnées d'aucune preuve et parce qu'on comprend sans peine qu'il est im-
possible de dire, en ce moment, avec certitude, si les principales dimensions des monuments
de Persépolis étaient, en effet, exprimées, comme M. Offert le suppose, en coudées plutôt
qu'en pieds. Sans doute lorsque ces dimensions correspondent, d'une manière exacte, comme
à Kborsabad, à des nombres entiers de cannes, on est parfaitement libre de les traduire, à
volonté, en coudées ou en pieds, en multipliant alors les longueurs exprimées en cannes,
dans le premier cas, par 3 et dans le second, par 5; mais il n'en est plus de même quand
les dimensions données ne peuvent pas être traduites exactement en cannes; et, par exemple,
quand M. Oppert veut nous amener à croire que la longueur de 68m 66, mesurée dans l'intérieur
de la grande salle du palais n° 8, correspond rigoureusement à 125 coudées, ou en d'autres
termes, à 208 pieds '/3, plutôt qu'à 208 pieds seulement, rien ne peut nous obliger à con-
sidérer son assertion comme évidente; et cela avec d'autant plus de raison que les deux
dimensions de cette salle, égales à 69m 32 sur 68m 66, ne différent l'une de l'autre que de 0m 66,
c'est-à-dire de 2 pieds et que, par conséquent, lorsqu'on assigne, avec M. Oppbrt 125 coudées
à la plus petite, il faut nécessairement donner à la plus grande 125 coudées plus 2 pieds,
ou, en d'autres termes, 126 coudées et '/5.

Mais 126 coudées i/b sont égales à 210 pieds '/3, pendant que 125 coudées sont égales,
de leur côté, comme je l'ai dit plus haut, à 208 pieds y3 et la question se réduit alors à
savoir s'il y a lieu d'adapter l'hypothèse de M. Oppert qui conduit à donner aux deux dimen-
sions de la grande salle 208 pieds '/„ sur 210 pieds '/3 ou si, au contraire, il n'est pas plus
naturel et plus conforme à la vérité de leur assigner simplement 208 pieds sur 210.

De plus, on le remarquera, si cette dernière hypothèse est vraie, l'assertion de M. Oppert
se trouve contredite, puisque, en effet, c'est alors la plus grande des deux dimensions de la