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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 10.1888

DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:
Aurès, Auguste: Théorie de l'arpentage chez les Assyriens
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https://doi.org/10.11588/diglit.12257#0036
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30

Théorie de l'arpentage chez les Assyriens.

Noms donnés par M. Opfert Rapports considérés par

aux mesures linéaires des ar- lui comme établis entre

penteurs assyriens ces anciennes mesures









. 1







1

24





1

7

168



1

2

14

336

Quant à leurs longueurs véritables, M. Oppert ne les détermine pas d'une manière
rigoureuse et suppose seulement, à la page 26 de son tirage à part, qu'elles doivent être
calculées, en assignant, au pouce des arpenteurs, soit la longueur exacte d'un pouce assyrien,
c'est-à-dire 0m 027, soit, au contraire, une longueur de 3 doigts, ou en d'autres termes, un
quart d'empan, c'est-à-dire 0m 0675.

Les mesures à l'usage des arpenteurs assyriens avaient ainsi, dans l'opinion de M. Oppert,
les longueurs suivantes :

Noms donnés par M. Ofpeut
aux mesures des arpenteurs
assyriens



Longueurs

calculées



dans la première hypothèse

dans la

seconde

en pieds
assyriens

en mesures
françaises

en coudées
assyriennes

en mesures
françaises

Pouce .............

1 pouce, soit
Via de Pied

0"' 027

3 doigts, soit
'/8 de coudée

0™ 0675



2 pieds

0™ 648

3 coudées

lra62



14 "»

4m 536

21 »

11™ 34

Toise.............

28 »

9™ 072

42 »

22»' 68

Et ce premier résultat suffit déjà pour montrer combien les notions du savant académi-
cien, relatives à la métrologie assyrienne, sont encore vagues et indéterminées, puisqu'il n'est
pas en état de dire s'il convient, par exemple, de réduire la longueur de la toise des arpen-
teurs à 9'" 072 seulement, ou s'il est préférable de l'élever, au contraire, jusqu'à 22m 68,
ou, mieux' encore, s'il n'est pas plus exact de lui assigner une longueur comprise entre ces
.deux limites extrêmes.

Plusieurs objections très sérieuses et d'une autre nature peuvent être adressées, en
outre, à la théorie de M. Oppert.

Dans sa première hypothèse, la toise des arpenteurs a 28 pieds assyriens de longueur,
quand le plèthre assyrien en a 100, de sorte que ce plèthre contient alors 3 toises '/7, et
dans sa seconde hypothèse, la toise a 42 coudées de longueur, quand le plèthre n'en a que
60, ce qui fait que, dans ce cas, le plèthre ne peut contenir qu'une toise et 3/7.

Mais alors, je le demande à tous ceux qui voudront bien prendre la peine de suivre
mes calculs, est-il possible d'admettre sérieusement que de semblables rapports ont pu exister,
entre la toise des arpenteurs et le plèthre, dans un système métrique qu'il faut considérer
au moins comme duodécimal, si l'on ne va pas jusqu'à le croire déjà sexagésimal et n'est-il
pas évident, au contraire, que dans le système assyrien, quel qu'il fut à l'époque où les
 
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