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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 21.1899

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Nr. 3-4
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Maspero, Gaston: Sur une formulette des pyramides
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https://doi.org/10.11588/diglit.12428#0161

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150

SUR UNE FORMULETTE DES PYRAMIDES

SUR UNE FORMULETTE DES PYRAMIDES

PAR

G. Maspero

En revoyant certains passages des textes des Pyramides, mon attention a été
appelée sur une petite formule, dont le sens est fort clair en soi, mais dont la tournure
grammaticale m'avait échappé. On la rencontre actuellement dans deux seulement des
Pyramides, celle de Teti (1. 26) et celle de Papi II (1. 208-209). La voici, d'après le

3 P\ \S<.

es Y^X

CS es fci

texte de Teti : ww^^J

C?0 JL iiL 'puis d'aPrès ceM de Papi 11 : JT^^^^^^J

J1-?

www

es o

□ o
—i

Les différences d'orthographe entre les deux textes, sans être des plus considérables
qui soient, prêtent matière à quelques remarques. En premier lieu, elles nous four-
nissent l'équation J [ = ~ww-.^j ( ^^_ ou /wwxa J ( ^K, f car le se trouvant graphi-
quement sous peut se reporter derrière lui. L'équivalence [ e = ( est d'intérêt
pour les questions de grammaire qui dépendent des questions de phonétique égyptienne,
et j'aurai occasion d'en discuter les exemples nombreux dans la suite de mes articles
sur la vocalisation. Le point principal en est celui des pluriels féminins et de la pro-
nonciation qu'il convient leur donner : ^ (Ounas, l. 511, 514) = "^"^^

û i □ U CS s. ooo

(Teti, L 324, 326), et d'autres exemples semblent bien indiquer en pareil cas la valeur
[kt]otjitou, d'où proviendraient peut-être une partie des pluriels coptes en -on, -ove,
après l'amuissement progressif de t + ou final. Pour le moment, je me borne à indiquer
le problème en passant, sans essayer d'en donner la solution. La seconde variante

' . peut se comprendre de deux manières : 1° est la forme

<-> es es ' - - - * es v.____<^ es ~> y_ ) t <~-™es es

féminine martit du nom cl agent _ A, tandis que est le féminin maraouit-

marouît du thème ^ ______ i—c, ce qui donne une nuance de sens; 2° x==i marti ne

serait autre que A^3L dont le t final serait tombé, comme on en a déjà des exemples
pour ces âges reculés. La troisième variante ( = met en face l'une de l'autre

les deux formes féminines cle la particule 1 = <=>, la forme simple ra-it et la
forme en [ prothétique ( arait, et non pas, comme dans la théorie d'Erman, deux

1 I es

orthographes, l'une pleine, l'autre détective, de cette particule. Enfin, le parallélisme
du membre de phrase final prouve que je n'avais pas saisi le sens du groupe ^1 dans

c--- *

es nia traduction originale. Ce groupe n'est pas un mot unique, mais
un composé de ( = ( ici le verbe être, [ et non le verbe

C-0

Htk r ~N (j D Q aller, ( ( a^> , puis du pronom féminin s=3 de la seconde
— 'y-> 1 i personne singulière : ^ Q est l'équivalent du ( que j'ai signalé
dans les inscriptions de l'Ancien-Empire, et du 1 des temps saïtes pour ( ^ .
Le sens de tous les mots contenus dans cette formulette est suffisamment connu.
 
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