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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 21.1899

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Nr. 3-4
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Lieblein, Jens: Les VIIe-XIe dynasties égyptiennes
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Groff, William: Moi͏̈se et les magiciens à la cour du pharaon: d'après la tradition chrétienne et les textes démotiques
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https://doi.org/10.11588/diglit.12428#0233

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moïse et les magiciens a la cour du pharaon

219

partie la Xe dynastie. Pour ma part, je suis d'avis, aujourd'hui comme autrefois1, que
les Antef répondent â la Xe dynastie manéthonienne. On ne connaît pas l'origine des
Antef, mais il n'est pas impossible qu'originairement ils fussent liés aux Héracléo-
politains par naissance, par mariage ou alliance, mais qu'ils se fussent séparés d'eux plus
tard pour fonder un royaume indépendant dans le sud. Ils étaient donc des rebelles et
par conséquent des ennemis contre lesquels les Héracléopolitains firent la guerre; c'est
de quelques épisodes de cette guerre que les tombes de Siout nous donnent le récit : nous
y voyons les princes de Siout combattre pour la cause des Héracléopolitains. Manéthon
attribue 185 ans à la Xe dynastie, et nous connaissons tant d'Antef qu'il put bien y en
avoir assez pour combler cet intervalle de temps, tandis qu'ils étaient de trop pour être
enserrés dans la XIe dynastie de 43 ans. A la fin, ils ont été subjugués par la XIe dy-
nastie, les Mentouhotep qui ont vaincu les Antef comme les Héracléopolitains. Une
stèle au Gebel Silsilis2 nous donne une illustration frappante de ce fait : le roi
Nebkhrouré Mentouhotep y est représenté comme le seigneur suzerain du dernier
Antef, encore honoré par le titre de roi, et du dernier Khéti, déjà réduit à l'état d'un
haut fonctionnaire.

MOÏSE ET LES MAGICIENS À LÀ COUR DU PHARAON

D'APRÈS LA TRADITION CHRÉTIENNE ET LES TEXTES DÉMOTIQUES

par

William Groff

Selon la seconde épître à Timothée, « ov xpô^ov 31 'law?;? xai 'ia^êp^ç àvrércTjràv Muki3... »
Assurément, 'law-fc fut célèbre au premier siècle de l'ère chrétienne; d'après Pline,
« est et alia Magices factio, a Mose, et Jamne, et Jotape, Judaeis pendens, sed multis
millibus annorum post Zoroastrem* ». Il est évident que « Jamne » est pour W/îjç;
dans les Notes d'un sorcier*} \ ^ l^\)\^t\\\\ ianian (laotien), c'est-à-dire l'ombre
de 'iaw^ç, est évoqué de chez les mânes; puis, à la ligne suivante du Papyrus,
celle de t-yu-^ Abramé, « Abraham0 ».

Quant à "iv.y&^c,, un texte démotique nous permet de l'identifier avec le plus
célèbre magicien de l'Egypte ancienne.

Selon la tradition biblique, les scènes décrites aux premiers chapitres de Y Exode,

1. Lieblein, Recherches sur la Chronologie égyptienne, p. 56 sqq.

2. Maspero, Histoire ancienne, t. I, p. 463.

3. Seconde Épître à Timothée, m, 8.

4. Pline, Histoire naturelle, édition Littré, p. 323; cf. King, The Gnostics and their Remains, p. 221
(cf. p. 40).

5. Hess, Der Gnostische Papyrus von London; Leemans, Le Papyrus démotique n" 65 du Musée de Leyde
(Monuments égyptiens du Musée d'antiquités des Pays-Bas). Le Papyrus est analysé et étudié dans mes
Études sur la Sorcellerie [Mémoires de l'Institut égyptien, t. III, fasc. IV; cf. Bulletin de l'Institut égyptien,
avril et novembre 1897, février, avril et mai 1898).

6. Voyez mes Études sur la Sorcellerie (précité), p. 356 et 412. — Ianan à l'accusatif.
 
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