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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 22.1900

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Nr. 1-3
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Capart, Jean: Mélanges
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https://doi.org/10.11588/diglit.12425#0121

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sorte les fonctions d'un ministre des affaires étrangères, tout au moins pour une partie
du monde étranger : « chef du pays des Asiatiques, connaissant les. . . (tout ce qui se
fait, se manifeste?) dans le pays des Fankhoui. » Et la phrase confirme le sens géné-
rique, sans détermination ethnique, du mot ^fj j • Celui-ci représenterait,
d'après M. Maspero (Hist. anc, t. II, p. 92, note 2), « les prisonniers de race blanche,
à quelque tribu qu'ils appartiennent », ou plutôt ces tribus mêmes vaincues sur le champ
de bataille ou subjuguées par la crainte.

L. 8-9. Le titre de 1 ¥\ q est bien connu (voir Max Mûller, Asien und
Europa. . ., p. 271). Max Mùller cite Pap. Barris I, 9, désignant clairement les fonc-
tions de ces commandants de citadelle. A côté des fonctions militaires, ils devaient
« percevoir et emmagasiner les tributs annuels des pays vassaux ». C'était le D

ta, i^MllOÛ!) A ^5 1 f|fl.

était-il le

Une dernière question reste à élucider. De quelle place forte

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commandant? Dans le texte de l'inscription, le l\ est déterminé par les mots
, ce qui rappelle le texte cité par Brugsch, Dict. géogr., p. 299 : ^ v\

Ci

III ^

IbJ ^>C£=T I « lui, c'est le lion (Horus) qui re-

pousse l'animal de Set (Typhon) vers le pays de l'Asie pour défendre le fort hetam de la
contrée du Nord ». D'autre part, un texte d'Edfou (L L,
Ptolémée le titre de ^ ^ A^@~S^^ %

3. 650 et 1087) donne à un
le très respecté de

ce

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la ville de Hetam, le très honoré du monde étranger » ; le Pharaon présente ses

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offrandes à la déesse "l=|^ qui porte ici le titre de ^, maîtresse de Péluse. Rap-

pelons avec Brugsch (L /., p. 641) que les Grecs appelaient la ville de Péluse « claustra

yEgypti )). Suidas, S. VOC, IlTiXûu.cnov : « vlzk 1% AlyuTrxou xai elaôoo'j xaî scjôoo'j ». KXetç est évi-

demment une traduction de ^§ a sceau ».

En résumé, l (?\ serait gouverneur, commandant la citadelle de Péluse. Cette

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hypothèse semble trouver une confirmation dans la variante du titre,'variante inscrite
sur le tablier du personnage et citée déjà plus haut : ^\ Q aawa^mW

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§ 2. — Remarques sur une des palettes archaïques du Musée Britannique,

A la partie supérieure de la palette archaïque reproduite par M. L. Heuzey dans
les Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, se trouvent deux
figures assez énigmatiques. Je les reproduis ici1 :

Elles sont, je pense, restées jusqu'à présent sans ex-
plication satisfaisante. Voici ce qu'en dit M. le professeur
Steindorff : a Ausserdem ist hier noch ein Haus mit ge-
wôlbten Dache zwei Tùrmen, und sowie ein fabelhafter
Stier mit zwei Kôpfen dargestellt, von denen der eine nach
links, der andere nach rechts gewandt ist2. » M. Léon

1. D'après une photographie prise sur un moulage.

2. Steindorff, Eine neue Art âgyptischer Kunst, dans la Festschri/t G. Ebers, p. 128.
 
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