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MÉLANGES ASSYRIOLOGIQUES
N° 109. — K. 532
Recto a-na sarri béli-ia
arad-ka Ârad- llu Na-na-a
3 lu èul-mu ad-dan-nis ad-dan-nis
a-na sarri bêli-ia
itu Ninip u ilu Gu-la tûb(ub) lib-bi
6 tûb (ub) èerê (pl.) a-na sarri bêli-ia
lid-di-nu èul-mu ad-dan-nis .
a-na ilu Asur-mu-kin-palu-u-a
9 hu e lik ilu u...................
........be.....................
la tap-pa-lah sa..............su
12 di.....................se ku û
èul-mu a-na...............ku û
Verso ina eli bu-ul-ti
sa sin-ni sa sarru
3 is-pur-an-ni ri-e-su
a-na-as-si ma--du
bu-ul-ti sa sin-ni
6 sa sarru bë-li is-pur-an-ni
ma-a i-bd-aè-èi-i
ina libbi ra-me-ni-ka
9 ta-di-li-bi im-ma-te
a-ri-qa pa-an
ilu Assur-mu-kin-palê-ia
12 a-na-ku a-du-èu ina pa-an-su
a-tnuv-u-ni a-na sul-me
sa sarri at-tal-ka
15 u-ma-a sarru bê-li
arhi u-me lu . . . mu-ni
dul-lu me-me-ni li-pu-us u-la-a
Au roi, mon maître,
ton serviteur Arad-Nanâ.
Salut très fort, très fort
au roi, mon maître.
Que Ninip et Gula le bonheur du coeur,
le bien-être du corps au roi, mon maître,
donnent. Salut très fort
à Ashur-mu-kin-palu-u-a
ne crains pas
salut à..............................
Pour l'abcès
de la dent au sujet duquel le roi
m'a mandé, la tête
je tiendrai élevée. Grave
est l'abcès de la dent
au sujet duquel le roi m'a mandé.
Et voici, il est (le mal)
en toi-même,
tu souffres constamment.
Pâle est la face
d'Ashshur-mu-kin-palê-ia;
moi-même, chez lui, sa face
j'ai examiné; pour le repos
du roi, j'y suis allé.
Et voici : Que le roi, mon maître,
pendant tout le mois, tous les jours. . .
qu'il fasse toutes les cérémonies, et il ne
Cette lettre est adressée sans doute à Asarhaddon. Le roi a consulté Arad-Nanâ sur
un abcès aux dents dont il souffre et sur une maladie de son fils Ashur-mu-kin-palê-ia.
Arad-Nanâ répond que l'abcès est grave. Quant au fils du roi, il est très pâle, et le
médecin semble ordonner, en terminant, des prescriptions au roi lui-même, sans doute
des cérémonies religieuses destinées à obtenir la guérison des deux patients.
Je ne me dissimule pas ce que cette interprétation a d'un peu trop ingénieux; mais
les autres explications possibles m'ont paru encore moins satisfaisantes.
MÉLANGES ASSYRIOLOGIQUES
N° 109. — K. 532
Recto a-na sarri béli-ia
arad-ka Ârad- llu Na-na-a
3 lu èul-mu ad-dan-nis ad-dan-nis
a-na sarri bêli-ia
itu Ninip u ilu Gu-la tûb(ub) lib-bi
6 tûb (ub) èerê (pl.) a-na sarri bêli-ia
lid-di-nu èul-mu ad-dan-nis .
a-na ilu Asur-mu-kin-palu-u-a
9 hu e lik ilu u...................
........be.....................
la tap-pa-lah sa..............su
12 di.....................se ku û
èul-mu a-na...............ku û
Verso ina eli bu-ul-ti
sa sin-ni sa sarru
3 is-pur-an-ni ri-e-su
a-na-as-si ma--du
bu-ul-ti sa sin-ni
6 sa sarru bë-li is-pur-an-ni
ma-a i-bd-aè-èi-i
ina libbi ra-me-ni-ka
9 ta-di-li-bi im-ma-te
a-ri-qa pa-an
ilu Assur-mu-kin-palê-ia
12 a-na-ku a-du-èu ina pa-an-su
a-tnuv-u-ni a-na sul-me
sa sarri at-tal-ka
15 u-ma-a sarru bê-li
arhi u-me lu . . . mu-ni
dul-lu me-me-ni li-pu-us u-la-a
Au roi, mon maître,
ton serviteur Arad-Nanâ.
Salut très fort, très fort
au roi, mon maître.
Que Ninip et Gula le bonheur du coeur,
le bien-être du corps au roi, mon maître,
donnent. Salut très fort
à Ashur-mu-kin-palu-u-a
ne crains pas
salut à..............................
Pour l'abcès
de la dent au sujet duquel le roi
m'a mandé, la tête
je tiendrai élevée. Grave
est l'abcès de la dent
au sujet duquel le roi m'a mandé.
Et voici, il est (le mal)
en toi-même,
tu souffres constamment.
Pâle est la face
d'Ashshur-mu-kin-palê-ia;
moi-même, chez lui, sa face
j'ai examiné; pour le repos
du roi, j'y suis allé.
Et voici : Que le roi, mon maître,
pendant tout le mois, tous les jours. . .
qu'il fasse toutes les cérémonies, et il ne
Cette lettre est adressée sans doute à Asarhaddon. Le roi a consulté Arad-Nanâ sur
un abcès aux dents dont il souffre et sur une maladie de son fils Ashur-mu-kin-palê-ia.
Arad-Nanâ répond que l'abcès est grave. Quant au fils du roi, il est très pâle, et le
médecin semble ordonner, en terminant, des prescriptions au roi lui-même, sans doute
des cérémonies religieuses destinées à obtenir la guérison des deux patients.
Je ne me dissimule pas ce que cette interprétation a d'un peu trop ingénieux; mais
les autres explications possibles m'ont paru encore moins satisfaisantes.