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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 27.1905

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Nr. 1-2
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Maspero, Gaston: Sur la XVIIIe et la XIX e dynastie de Manéthon
DOI Artikel:
Kamāl, Aḥmad: Sur une stèle aujourd'hui perdue
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https://doi.org/10.11588/diglit.12682#0034

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SUR UNE STÈLE AUJOURD'HUI PERDUE

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binée avec le manque de critique, avait produit cette conséquence, paradoxale en
apparence, que le début de ses listes, celui qui traite des premiers temps de la monar-
chie, est moins éloigné de la vérité des faits et de la réalité des personnages que les
temps plus récents de la XVIIIe et de la XIXe dynastie.

Le Caire, le 21 juillet 1904.

SUR UNE STÈLE AUJOURD'HUI PERDUE - 3,

Ahmed Bey Kamal

Conservateur-adjoint du Service des Antiquités

M. Fournier, mécanicien français, jadis attaché aux docks flottants de la marine
égyptienne, possédait une grande stèle en grès, de l'n30 de hauteur sur 0m GO de
largeur, trouvée à Thèbes avant l'année 1873. J'étais alors secrétaire interprète à l'Ad-
ministration des Paquebots-postes et à la Marine, mais je continuais mes études
d'égyptologie que j'avais commencées avec H. Brugsch-Pacha, à l'Ecole d'égyptologie
fondée en 1870 par le gouvernement égyptien. M. Fournier, ayant appris que je m'in-
téressais aux antiquités, désira me connnaître et me donna, comme souvenir de son
amitié, quelques photographies de sa belle collection, entre autres celle de la stèle
dont je viens de parler.

Cette stèle avait appartenu à un Memphite nommé fils de É'$)^> e^

qui était ^a^j ^ j; son père portait le titre de E1,e etat téctanf

gulaire, avec la corniche ordinaire. Elle portait deux proscynèmes qui se faisaient face
au milieu du sommet, et qui continuaient ensuite verticalement l'un à droite, l'autre à
gauche, formant cadre autour du champ.

Le proscynème de droite est ainsi conçu : _ ■*==^^|J?

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Le proscynème de gauche se lit de la sorte : _ Ll|(|-Q.

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Le champ de la stèle se divise en deux registres superposés. Le premier représente
le défunt debout et levant les bras en adoration devant Osiris. Il est vêtu a la mode de
son époque, perruque crépue et garnie de franges, collier «à deux branches, robe large,
sandales recourbées. La légende qui l'accompagne se compose de six lignes verticales

ainsi conçues : î a r|J] 1 i 13 ^Offi i
 
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