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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 29.1907

DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:
Maspero, Gaston: À travers la vocalisation égyptienne, [14]
DOI article:
Maspero, Gaston: Notes sur le conte du naufragé
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12676#0112
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106

NOTES SUR LE CONTE DU NAUFRAGÉ

exemple c&ok-co&k être petit, ^poK-^opn reposer, ujoptgep-ujepujcyp détruire, ^poujpeig-
^peujpioui rougir, être rouge, et ainsi de suite1. Ils ne rentrent pas dans le cadre de
cette étude. Un petit nombre de verbes appartenant à la IVe classe de Stern demandent
seuls quelques explications, nppe T. briller, <>ppe T. gepi M. calmer, <sMe T. être faible,
et trois ou quatre autres, qui conservent leur i-e final et prennent la terminaison coov au
qualitatif2. Comme le montre leur terminaison -ois-, qui varie dans certains cas avec
-ois-t, ce sont des passifs par flexion extérieure, et non plus des qualitatifs par change-
ment interne de la voyelle, et je n'ai pas à m'occuper d'eux dans ce chapitre de mes
recherches. Je puis donc compléter le tableau que j'ai donné plus haut des phénomènes
relatifs à la vocalisation de ces thèmes verbaux, en disant que les formes féminines du
verbe ont suivi la même fortune que les formes masculines, mais que leur évolution
paraît avoir été plus tardive : le nombre des qualitatifs en o y est, en effet, plus fréquent
de beaucoup que celui des qualitatifs en h ou en ^, et, par conséquent, le procédé de
formation a continué à agir sur eux un temps assez long après que l'obscurcissement de
]'a en o se fut produit. L'évolution était achevée au moment où la xoiv?) se décomposa
pour donner naissance au copte, car les formes en co-o sont communes à tous les dia-
lectes : elles devaient donc exister déjà vers la fin de l'âge thébain ou aux débuts de
l'âge saite.

NOTES SUR LE CONTE DU NAUFRAGÉ

par

G. Maspero

J'ai, dans la troisième édition des Contes populaires'1, traduit plusieurs passages
du Naufragé d'une manière assez différente de celle dont Golénischefî les a rendus
dans sa belle publication. Voici la justification et la correction légère de ma traduction :

A. L. 2-6. — Le texte est ainsi conçu : | ^\ _aaj , ^v^p-,^^ @

J\ I i i I AMW! Jî □ <rz>

□ (Si n jO / Q ....."i

\

__o i ' A-van* d'aborder la question de syntaxe, il importe de préciser le

sens de deux ou trois mots que Golénischefî et moi nous n'entendons pas de même,

^ ^ kharpou et manaît, de préférence. Golénischefî rend le premier

par poupe et le second par rames : le sens réel en est maillet, marteau pour le premier,
et pour le second, pieu qu'on plante sur la berge afin d'amarrer le bateau.

Les deux mots se rencontrent au chapitre xcix du Livre des Morts '1, et c'est par
eux que commence l'énumération des parties du bac dont le défunt doit connaître le
nom s'il veut pouvoir s'embarquer. On les y trouve dans l'ordre suivant : tL-X

V Oo\> O 1 ÏI I -_0 A D <2

1. Stern, Koptischo Grammatik, p. 201-205.

2. Stern, Koptische Grammatik, p. 189-190.

3. Maspero, Les Contas populaires, 3e édit., p. 85.

4. Lepsius, Todtenbuch, pl. XXXV, chap. xcix, 1. 6-7.
 
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