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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 39.1921

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Chassinat, Émile: Sur quelques passages du De Iside et Osiride de Plutarque
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https://doi.org/10.11588/diglit.12742#0097
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[5] SUR QUELQUES PASSAGES DU DE ISIDE ET OSIRIDE DE PLUTARQUE. 93

de sa suite, celui qui présente les effigies W de sa mère Isis, ce jour de rétablir sa
tête » (d'isis). Le jour de pj*, d'ce établir la tête» d'isis est évidemment l'anniversaire
de celui où Thot [1JJJJ J 4=e ^ i ~ )n % îh' dont parle le papyrus Sallier. 11 y aurait
donc motif de croire qu'il est fait ici allusion à une variante du récit précité, dans
laquelle on aurait substitué Anubis à Thot. L'intervention du premier s'expliquerait
mal, autrement, dans le cas présent.

On remarquera qu'Anubis est donné, dans ce rôle, comme fils d'isis. Il est ordi-
nairement considéré comme issu du commerce adultérin d'Osiris et de Nephtliys^.
Mais Wilkinson a signalé qu'il porte l'épithète de te fils d'isis» sur un sarcophage de
la collection Sait

V

rr Quant au plus jeune Horus, écrit Plutarque (§ 55), qui est l'Horus déterminé,
défini et parfait, il ne détruisit pas entièrement Typhon, mais lui enleva sa force et
son activité. C'est pour cela, disent-ils (les Egyptiens), qu'à Goptos la statue d'Horus
tient dans une de ses mains le membre viril de Typhon.»

L'interprétation est curieuse, mais certainement inexacte, quant à l'explication du
geste caractéristique du dieu. La statue dont parle Plutarque est celle du dieu ithy-
phallique adoré à Goptos sous le nom de Mïnou-Horus-ie-victorieux, qui est souvent
représenté sur les stèles et les murs des temples, ^ ^ , ^f* ^ ^ ^ ^ ^
~^(5), et qui est assimilé à Horus fils d'Osiris et d'isis, "T1 Jf ^ ^ V-^ ' ^^jf

.....

11 ne peut faire doute que l'Horus qui procéda à la destruction partielle de Sit-
Typhon, selon Plutarque, est identique à l'Horus-victorieux cité dans les textes
égyptiens et assimilé par ceux-ci à Mînou. L'épithète qu'il porte se réfère clairement
à l'issue heureuse de la lutte qu'il soutint contre Sit.

(1) Par suite de la polyphonie du signe |, | ^ peut être rapproché de œ»!1^ (Brugscii, Diclionn. hic-
rogL, t. III, p. 113 j), nom des victimes destinées à l'oblation sanglante, ou d'une forme ([1 JjjL) \ fofl,
que je n'ai pas relevée ailleurs, qui serait l'une des désignations génériques des vaches divines dans lesquel-
les Isis s'incarnait. Je me suis arrêté à la seconde hypothèse à cause du déterminatif, qui représente préci-
sément une vache. Or on sait qu'à l'époque récente, tout au moins, | est souvent accompagné de l'image
du dieu auquel le mot se rapporte; quelquefois même les deux figures sont combinées. Nous trouvons par
exemple, à Edfou, (É. Chassinat, Le mammisi d'Edfou, p. i5) et ^ (op. cit., p. 4, 5, etpassim).

(1) Plutarque, De Iside et Osiride, § i4, 38.

(3) Manners and customs of the ancient Egyptiens, second séries, t. I, p. hko.

{4) R. V. Lanzone, Dizionario di milologia egizia, pl. CGCXXXUI; Rociiemonteix-Ciiassinat, Le temple
d'Edfou, t. I, p. 3y5, No. 3 d. I, 1. 6, p. 391, 0 band. fr. g., et passim.
(5) A. Mariette, Catalogue des monuments d'Abydos, p. 261.

C6> mi., p. 289.

(7) Rochemonteix-Chassinat, op. cit., t. I, p. ho5, 0 0, 2 g, 1. 6.
 
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