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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 40.1923

DOI Artikel:
Sottas, Henri: Notes de grammaire égyptienne
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https://doi.org/10.11588/diglit.12747#0083
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NOTES DE GRAMMAIRE ÉGYPTIENNE

PAR

HENRI SOTTAS.

§ I. — LES VERBES À GÉMINATION
D'APRÈS LA GRAMMAIRE D'ERMAN.

Steindorff (S 48) établit la règle suivante pour le copte : deux consonnes sem-
blables se contractent te très souventn en une, i° quand elles sont en contact immédiat,
c'est-à-dire ne sont séparées par aucune voyelle; 20 quand il n'y a entre elles qu'un
e muet, résidu d'une voyelle devenue atone.

Erman (§ 129) transporte cette règle dans la phonétique de l'ancien égyptien.
Il dit textuellement r? consonnes séparées par aucune voyelle» (durch keinen Vokal
getrennt).

Il admet la réciproque, c'est-à-dire que deux consonnes semblables se suivant
dans l'écriture doivent nécessairement être séparées par une voyelle. C'est déjà là un
élargissement du principe qui, en copte même, comporte des exceptions nombreuses :
mmom, iïmmam, nppo, nngh, m m pp6, iïppe, cahn62, etc.

Au § 2 54, rappel de la règle; il est question cette fois non d'une voyelle tout court,
mais d'une voyelle pleine (voiler Vokal).

Au § 2/18, autre rappel, avec renvoi formel au § 129. Pourtant on nous parle ici
de voyelle accentuée (Hauptvokal, Tonvokal) (de même § 390). Ailleurs encore, à
propos du même phénomène, on a Ton, Tonsilbe (§ 287).

Pourquoi ces variations? Ont-elles échappé à l'attention de l'auteur? C'est peu
vraisemblable, car cette règle forme, avec celle dite de l'craleph prosthétique-n, la
base de la théorie du verbe. On dirait qu'il s'agit tout uniment de masquer une con-
tradiction au moins apparente.

L'existence d'une reforme emphatiquen de sdmf est déduite de la gémination des
verbes à deuxième radicale redoublée (77. gem.) kbbf ou à troisième radicale faible
[III. inf.) mssf (§ 297). D'où la conclusion suivante relativement à la place de la
voyelle accentuée :

et renvoi au § 2^18 (pas 129!).

Recueil, t. XL. — Troisième série, t. VIII.

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