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Reisner, George Andrew
Excavations at Kerma (Dongola-Provinz) (Band 1): Parts I - III — Cambridge, Mass., 1923

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https://doi.org/10.11588/diglit.49516#0035
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KERMA IN MODERN TIMES

15

left Alexandria that was not of the Nile. As far as the eye can reach, the eastern plain, for, though
uncultivated, it can no longer be called desert, is covered with acacias, which, however, at a distance
seem rather loosely scattered. The ride, down from the castle to Burgade [Borgeig], was an hour
and three quarters, or about four miles. The richness of the country beyond the Nile seems hardly
to be exceeded by that of the islands which it embraces; they (the islands) are green and numerous;
as if the river had divided itself into canals in order to fertilize as much ground as possible, and save
man the trouble of cultivation. About two thirds of the way from Askan to Burgade [Borgeig] is
an old castle [Lower Deffufa ?] on the bank, like the one just described.1
On the 13th of January, 1821, Cailliaud visited the site, as he relates in his Voyage a
Meroe, in the following words:2
J’ai appris des habitans que, sur 1’autre rive, il y avait des ruines. D’ailleurs j’esperais, en pas-
sant quelques jours dans ce pays, pouvoir y trouver des provisions, et il fallait aussi procurer quelque
repos a mes chameaux: je me decidai done a y rester deux jours. Je fis.chercher une barque pour
traverser le fieuve; on ne put 1’obtenir que le surlendemain 13 janvier. Je m’y embarquai avec un
de mes domestiques arabes; elle etait formee d’un tronc d’acacia creuse, et de deux planches qui
en ^levaient les bords, fixees au-dessous de la barque par des liens en cuir et des cordes; il n’y entrait
aucune ferrure, pas un seul clou; elle ne pouvait contenir que trois personnes: mon domestique et
le patron faisaient mouvoir une rame; avec une autre je gouvernais. Debarques sur le rive, nous
traversames des champs de coton et de dourah, au milieu desquels etaient eparses quelques habi-
tations ou cabanes carries, construites en paille, telle que sont en grande partie celles de Dongolah.
Bientot j’apergus les ruines que les arabes m’avaient tant vantees; ce n’etait qu’une ancienne for-
teresse construite en terre: au premier abord, il est vrai, on croirait voir les restes d’une pyramide.
Le massif en est considerable; mais en examinant avec attention cette enorme masse de terre, on
voit qu’elle ressemble assez aux forteresses que representent les sculptures de Thebes. Si celles-ci
eussent ete construites en pierres de taille, comme les monumens, nous en trouverions sans doute
encore les restes; il y a done lieu de croire qu’elles etaient baties de briques crues, d’une grande
proportion, faciles a distinguer de celles des batimens coptes, toujours plus petites. Cette ruine
n’est distante que d’un quart de lieue du fieuve, et est situee dans une vaste plaine deserte. Les
murailles, quoique ecroulees en partie, ont encore quatorze a quinze metres (14-15 m.) de haut, et
paraissent en avoir sept ou huit d’epaisseur (7-8 m.). La construction est a-peu-pres carree, et de
trente-six metres de cote. Dans I’angle sud-ouest, on aper§oit les restes d’une rampe servant a
monter a la forteresse et dans des appartemens voutes; 1’entree principale parait avoir existe a I’est.
Je pris une vue de ce monument (voyez vol. II, pl. LXXX, fig. 2). On trouve les ruines d’une
construction semblable, une demi-lieue plus loin, dans I’est dix degres nord, au milieu d’une plaine
aride. Sur la fin du jour, nous regagnames notre barque, et le soir j’arrivai a ma tente: nous nous
prepar&mes a partir le lendemain.
On his return Cailliaud came down the east bank, and on the 18th of May was again in
Kerma.3
Le 18, a cinq heures du matin, nous nous acheminAmes vers la province d’el Mahas: a huit
heures et demie, nous 6tions a el-Kirman, ruine en terre dont j’ai parle, et que j’examinai de nouveau.
A dix heures, la grande chaleur nous obligea de faire une pause a Askan, lieu qui consiste en cabanes
de paille, pres desquelles les habitans cultivent quelques parcelles de terre.
1 See also the “Map of the Nile from Wady Haifa to Merawe” by Waddington, where the itinerary is traced
by a dotted line.
2 Frederic Cailliaud, Voyage & M6ro6, [Paris] 1826, Vol. I, pp. 396-398.
2 Vol. Ill, p. 233.
 
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