LES THÉÂTRES SUBVENTIONNÉS
(Ph. Rigal.)
Renaud et Armide. — Pastel de M. Ch. Bérard
pour les costumes de Renaud et d’Olivier.
Iphigénie à Delphes de M. Gerhardt Hauptmann
(27 mai 1943); Un Jour de Francis Jammes
(17 juin 1943).
D’autre part, le « Spectacle Courteline »,
dont nous reparlerons plus loin, comportait deux
ouvrages de cet auteur qui n’avaient pas encore
été joués à la Comédie : L’ Article 330 et Les
Boulingrin. Enfin, deux ouvrages du répertoire
classique, Phèdre de Racine et Le Sicilien ou
U Amour peintre de Molière, ont été entièrement
remontés et redistribués.
La Revue des Beaux-Arts de P rance a publié
dans son numéro de février-mars 1942 un article
très complet de M. Nepveu-Degas, Bibliothécaire
de la Comédie, sur La Reine morte. Cet article
exposait la genèse de l’œuvre de M. de Montherlant
et en faisait l’histoire jusqu’au jour de sa première
représentation. Nous n’avons donc à vous entre-
tenir ici ni de l’ouvrage lui-même, ni de la mise
en scène de M. Pierre Dux, ni des décors de
M. Roland Oudot. Nous dirons seulement que,
depuis le début de décembre 1942 jusqu’au jour
où, près d’une année plus tard, nous écrivons ces
lignes, La Reine morte n’a pas cessé de « tenir
l’affiche », et qu’elle est au moment d’atteindre
sa centième représentation.
Si La Reine morte fut pour la Comédie sa
«nouveauté d’hiver», l’œuvre de M. Jean Cocteau,
Renaud et Artnide, fut sa « nouveauté de prin-
temps». Écrite en vers alexandrins, respectant la
règle des trois unités, Renaud et Armide a toutes
les apparences d’une tragédie classique, et cette
tragédie qui se noue entre quatre personnages a
trouvé tout de go sa place « à la suite », dans
notre répertoire le plus traditionnel. L’œuvre a
été jouée dans un décor inspiré à M. Christian
Bérard par la grotte des « Bains d’Apollon », à
Versailles ; pour les costumes, ils évoquaient.
(Ph. Rigal.)
Renaud et Armide. — Dessin de M. Ch. Bérard
pour le costume d’Armide.
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(Ph. Rigal.)
Renaud et Armide. — Pastel de M. Ch. Bérard
pour les costumes de Renaud et d’Olivier.
Iphigénie à Delphes de M. Gerhardt Hauptmann
(27 mai 1943); Un Jour de Francis Jammes
(17 juin 1943).
D’autre part, le « Spectacle Courteline »,
dont nous reparlerons plus loin, comportait deux
ouvrages de cet auteur qui n’avaient pas encore
été joués à la Comédie : L’ Article 330 et Les
Boulingrin. Enfin, deux ouvrages du répertoire
classique, Phèdre de Racine et Le Sicilien ou
U Amour peintre de Molière, ont été entièrement
remontés et redistribués.
La Revue des Beaux-Arts de P rance a publié
dans son numéro de février-mars 1942 un article
très complet de M. Nepveu-Degas, Bibliothécaire
de la Comédie, sur La Reine morte. Cet article
exposait la genèse de l’œuvre de M. de Montherlant
et en faisait l’histoire jusqu’au jour de sa première
représentation. Nous n’avons donc à vous entre-
tenir ici ni de l’ouvrage lui-même, ni de la mise
en scène de M. Pierre Dux, ni des décors de
M. Roland Oudot. Nous dirons seulement que,
depuis le début de décembre 1942 jusqu’au jour
où, près d’une année plus tard, nous écrivons ces
lignes, La Reine morte n’a pas cessé de « tenir
l’affiche », et qu’elle est au moment d’atteindre
sa centième représentation.
Si La Reine morte fut pour la Comédie sa
«nouveauté d’hiver», l’œuvre de M. Jean Cocteau,
Renaud et Artnide, fut sa « nouveauté de prin-
temps». Écrite en vers alexandrins, respectant la
règle des trois unités, Renaud et Armide a toutes
les apparences d’une tragédie classique, et cette
tragédie qui se noue entre quatre personnages a
trouvé tout de go sa place « à la suite », dans
notre répertoire le plus traditionnel. L’œuvre a
été jouée dans un décor inspiré à M. Christian
Bérard par la grotte des « Bains d’Apollon », à
Versailles ; pour les costumes, ils évoquaient.
(Ph. Rigal.)
Renaud et Armide. — Dessin de M. Ch. Bérard
pour le costume d’Armide.
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