A LA COMÉDIE-FRANÇAISE
Phèdre. — Maquette
de M. Jean Hugo pour Phèdre.
centenaire de la Comédie humaine, que M. Emile Fabre
avait bien voulu écrire Vidocq che% Balqac (décors de
M. J.-D. Malclès), et pour fêter le troisième cente-
naire de la naissance de la Champmeslé que M. Mau-
rice Rostand composa les vers de La Nuit racinienne.
Enfin, grâce au talent riche de ressources inventives
de M. Sacha Guitry, on put voir, à l’occasion du
cinquantenaire de la création de Boubouroche, et sous
les traits de M. Denis d’Inès, Georges Courteline
paraître sur la scène de la Comédie-Française au
cours d’une soirée entièrement vouée à l’œuvre du
grand auteur comique. Pour ce spectacle, où
M. André Brunot interprétait pour la première fois le
rôle de Boubouroche, le répertoire de la Comédie fai-
sait sien un vaudeville de Courteline, Les Boulingrin,
mis en scène, dans un décor de M. André Villebœuf,
par M. Jean Meyer.
Quant au décor et aux costumes du Cheval arabe,
un acte tiré par M. Julien Luchaire d’un conte de
Boccace et mis en scène par M. Debucourt, ils étaient
de M. Valdo Barbey. Le Cheval arabe accompagnait sur
l’affiche la reprise de Phèdre. Les maquettes du décor
et des costumes de la tragédie de Racine avaient été
demandés par l’un de nos prédécesseurs, M. Édouard
Bourdet,- à M. Jean Hugo, et exécutés dès 1939. Il s’a-
gissait d’un décor entièrement construit, tout en bois,
et tel qu’il serait impossible d’en réaliser un dans les
circonstances actuelles. Pour ce décor, M. Jean Hugo
avait pris pour point de départ le théâtre palladien
de Vicence ; quant aux costumes, ils évoquaient
librement l’âge minoen de la civilisation crétoise.
M. J.-L. Barrault avait mis Phèdre en scène.
C’est aussi à l’occasion d’un anniversaire,
celui des 83 ans de son auteur, que Lt Autre Danger
de M. Maurice Donnay a reparu, après une éclipse de
neuf ans, à la Comédie. Pour cette reprise, con-
fiée aux soins de M. Debucourt, les décors et les
costumes rappelaient le souvenir du temps où, à l’aube
Phèdre. — Maquette
de M. Jean Hugo pour Thésée.
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Phèdre. — Maquette
de M. Jean Hugo pour Phèdre.
centenaire de la Comédie humaine, que M. Emile Fabre
avait bien voulu écrire Vidocq che% Balqac (décors de
M. J.-D. Malclès), et pour fêter le troisième cente-
naire de la naissance de la Champmeslé que M. Mau-
rice Rostand composa les vers de La Nuit racinienne.
Enfin, grâce au talent riche de ressources inventives
de M. Sacha Guitry, on put voir, à l’occasion du
cinquantenaire de la création de Boubouroche, et sous
les traits de M. Denis d’Inès, Georges Courteline
paraître sur la scène de la Comédie-Française au
cours d’une soirée entièrement vouée à l’œuvre du
grand auteur comique. Pour ce spectacle, où
M. André Brunot interprétait pour la première fois le
rôle de Boubouroche, le répertoire de la Comédie fai-
sait sien un vaudeville de Courteline, Les Boulingrin,
mis en scène, dans un décor de M. André Villebœuf,
par M. Jean Meyer.
Quant au décor et aux costumes du Cheval arabe,
un acte tiré par M. Julien Luchaire d’un conte de
Boccace et mis en scène par M. Debucourt, ils étaient
de M. Valdo Barbey. Le Cheval arabe accompagnait sur
l’affiche la reprise de Phèdre. Les maquettes du décor
et des costumes de la tragédie de Racine avaient été
demandés par l’un de nos prédécesseurs, M. Édouard
Bourdet,- à M. Jean Hugo, et exécutés dès 1939. Il s’a-
gissait d’un décor entièrement construit, tout en bois,
et tel qu’il serait impossible d’en réaliser un dans les
circonstances actuelles. Pour ce décor, M. Jean Hugo
avait pris pour point de départ le théâtre palladien
de Vicence ; quant aux costumes, ils évoquaient
librement l’âge minoen de la civilisation crétoise.
M. J.-L. Barrault avait mis Phèdre en scène.
C’est aussi à l’occasion d’un anniversaire,
celui des 83 ans de son auteur, que Lt Autre Danger
de M. Maurice Donnay a reparu, après une éclipse de
neuf ans, à la Comédie. Pour cette reprise, con-
fiée aux soins de M. Debucourt, les décors et les
costumes rappelaient le souvenir du temps où, à l’aube
Phèdre. — Maquette
de M. Jean Hugo pour Thésée.
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