LE CHATEAU DE CHATEAUDUN
ardoises de 8 mm. d’épaisseur, de faible
RESTAURATION DE L’AILE LONGUEVILLE
largeur, martelée sur les bords, se rap-
prochant le plus possible des dimensions
et de l’aspect des ardoises anciennes des
xve et xvie siècles; elles sont fixées sur
des voliges épaisses de 27 mm. par des
clous en cuivre. Les épis en plomb des
tourelles du grand escalier subirent une
consolidation qui permit de les conserver
en place. Des consolidations et retaura-
tions de maçonneries furent faites à la
façade de l’escalier de la Renaissance dont
les pierres, rongées et tombant en pous-
sière, se détachaient. La loggia sur la val-
lée du Loir a été dégagée des maçon-
neries et menuiseries modernes qui la
dénaturaient. Les salles flanquant l’esca-
lier Renaissance furent également débar-
rassées des logements et planchers mo-
Restauration de la couverture de l’escalier (14 mars 1938).
dernes qui les divisaient et masquaient complètement les plafonds à belles poutres appa-
rentes moulurées et les cheminées sculp-
tées dissimulées derrière des cloisons de
plâtre. Des carreaux, à l’exemple des
carreaux anciens, tant par leurs dimensions
que par leur couleur et leur matière, purent
être spécialement fabriqués pour recou-
vrir le sol de ces salles.
Un gros travail fut ainsi exécuté
dans l’aile Longueville; un autre aussi
important reste encore à réaliser pour
consolider les très beaux planchers formés
de poutres et solives à entrevous moulu-
rés; les poutres maîtresses, encastrées dans
les murs, ont eu leurs extrémités complète-
ment pourries par l’humidité de ces murs,
le bois est tombé en poussière, les plan-
chers n’étant plus portés se sont affaissés
et sont maintenus depuis plusieurs an-
Restauration de la façade.
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ardoises de 8 mm. d’épaisseur, de faible
RESTAURATION DE L’AILE LONGUEVILLE
largeur, martelée sur les bords, se rap-
prochant le plus possible des dimensions
et de l’aspect des ardoises anciennes des
xve et xvie siècles; elles sont fixées sur
des voliges épaisses de 27 mm. par des
clous en cuivre. Les épis en plomb des
tourelles du grand escalier subirent une
consolidation qui permit de les conserver
en place. Des consolidations et retaura-
tions de maçonneries furent faites à la
façade de l’escalier de la Renaissance dont
les pierres, rongées et tombant en pous-
sière, se détachaient. La loggia sur la val-
lée du Loir a été dégagée des maçon-
neries et menuiseries modernes qui la
dénaturaient. Les salles flanquant l’esca-
lier Renaissance furent également débar-
rassées des logements et planchers mo-
Restauration de la couverture de l’escalier (14 mars 1938).
dernes qui les divisaient et masquaient complètement les plafonds à belles poutres appa-
rentes moulurées et les cheminées sculp-
tées dissimulées derrière des cloisons de
plâtre. Des carreaux, à l’exemple des
carreaux anciens, tant par leurs dimensions
que par leur couleur et leur matière, purent
être spécialement fabriqués pour recou-
vrir le sol de ces salles.
Un gros travail fut ainsi exécuté
dans l’aile Longueville; un autre aussi
important reste encore à réaliser pour
consolider les très beaux planchers formés
de poutres et solives à entrevous moulu-
rés; les poutres maîtresses, encastrées dans
les murs, ont eu leurs extrémités complète-
ment pourries par l’humidité de ces murs,
le bois est tombé en poussière, les plan-
chers n’étant plus portés se sont affaissés
et sont maintenus depuis plusieurs an-
Restauration de la façade.
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