DOI Heft:
Nr. 8 (Decembre 1943-Janvier 1944)
DOI Artikel:L'enseignement officiel
DOI Artikel:Masson, Paul-Marie: Les "Prix de Rome" de musique depuis l'armistice
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48496#0113
L’ENSEIGNEMENT OFFICIEL
(Photo Gilletta.)
Chambre-studio d’un Pensionnaire Musicien à la Villa « Il Paradiso ».
(Académie de France repliée à Nice).
LES « PRIX DE ROME » DE MUSIQUE
DEPUIS L’ARMISTICE
Rome ri est plus dans Rome, elle est toute où je suis.
Les nouveaux « Prix de Rome » pourraient presque reprendre à leur compte le vers
fameux du Sertorius de Corneille. Peintres, sculpteurs, graveurs ou musiciens,
les lauréats avaient naguère l’avantage de pouvoir faire un séjour de plusieurs
années dans la capitale italienne, foyer incomparable d’art et de civilisation. Le concours
a été repris en 1942, après une suspension de deux ans, analogue à celle qui avait eu lieu
pendant la guerre de 1914. Mais les circonstances n’ont pas permis aux artistes récompensés
de séjourner effectivement en Italie. Il n’en reste pas moins qu’ils ont été reconnus dignes
du séjour à Rome, et ce nom' prestigieux symbolise leur succès, leurs talents et leurs espoirs.
Les sessions du concours musical de 1942 et 1943 ont comporté les mêmes épreuves
qu’avant la guerre. D’abord, l’épreuve éliminatoire, consistant en une fugue à quatre voix
et en un chœur avec accompagnement d’orchestre, qui doivent être composés en loge, dans
l’espace de six jours. Ensuite, l’épreuve définitive, comprenant la composition et l’orches-
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(Photo Gilletta.)
Chambre-studio d’un Pensionnaire Musicien à la Villa « Il Paradiso ».
(Académie de France repliée à Nice).
LES « PRIX DE ROME » DE MUSIQUE
DEPUIS L’ARMISTICE
Rome ri est plus dans Rome, elle est toute où je suis.
Les nouveaux « Prix de Rome » pourraient presque reprendre à leur compte le vers
fameux du Sertorius de Corneille. Peintres, sculpteurs, graveurs ou musiciens,
les lauréats avaient naguère l’avantage de pouvoir faire un séjour de plusieurs
années dans la capitale italienne, foyer incomparable d’art et de civilisation. Le concours
a été repris en 1942, après une suspension de deux ans, analogue à celle qui avait eu lieu
pendant la guerre de 1914. Mais les circonstances n’ont pas permis aux artistes récompensés
de séjourner effectivement en Italie. Il n’en reste pas moins qu’ils ont été reconnus dignes
du séjour à Rome, et ce nom' prestigieux symbolise leur succès, leurs talents et leurs espoirs.
Les sessions du concours musical de 1942 et 1943 ont comporté les mêmes épreuves
qu’avant la guerre. D’abord, l’épreuve éliminatoire, consistant en une fugue à quatre voix
et en un chœur avec accompagnement d’orchestre, qui doivent être composés en loge, dans
l’espace de six jours. Ensuite, l’épreuve définitive, comprenant la composition et l’orches-
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