NOUVELLES ACQUISITIONS
exécuté pour Meudon en 1700. Le Zéphyre et Flore daté de 1715 serait du même Simon Dequoy
qui peignit les cartons du Parnasse et de l’Eté de la Galerie de Saint-Cloud d’après Mignard.
L’auteur du Pacchus et Ariane reste inconnu : il est néanmoins près de Mignard. Les paysages
où se situent les compositions seraient dus, soit à François Bonnart, élève de Van der Meulen,
soit à Charles Châtelain (1692-1755), qui mourut inspecteur des Gobelins. Jean-Baptiste
Belin de Fontenay (1653-1715), élève et gendre de Monnoyer et son successeur
aux Gobelins aurait peint les fleurs; quant aux figures, on les doit à Joseph Yvart,
à Pierre Mathieu (1657-1719), ainsi qu’à un certain Chevreuille dit, par Fenaille,
complètement inconnu :
Fosse en 1676, se fit
admettre à maîtrise en
1691, et travailla pour
les Gobelins au moins
jusqu’en 1714.
Les trois pièces
nouvellement acquises
par le garde-meuble
présentent un intérêt
tout particulier pour
l’histoire de la grande
décoration murale. Pour
la première fois, les
figures, d’échelle ré-
duite, ne remplissent
qu’un rôle modeste dans
un décor de nature qui
compte beaucoup, et
n’est plus seulement un
fond anonyme. Des
effets de lointains et des
échappées en perspec-
tive, annoncent la rup-
ture de la tapisserie
avec ses formules tra-
ditionnelles pour imiter
les tableaux. Aussi bien
les bordures des trois
c’est le Robert-François Chevreul qui, élève de Charles de la
morceaux simulent-elles
Mars (Beauvais, fin de l’Époque de Louis XIV).
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exécuté pour Meudon en 1700. Le Zéphyre et Flore daté de 1715 serait du même Simon Dequoy
qui peignit les cartons du Parnasse et de l’Eté de la Galerie de Saint-Cloud d’après Mignard.
L’auteur du Pacchus et Ariane reste inconnu : il est néanmoins près de Mignard. Les paysages
où se situent les compositions seraient dus, soit à François Bonnart, élève de Van der Meulen,
soit à Charles Châtelain (1692-1755), qui mourut inspecteur des Gobelins. Jean-Baptiste
Belin de Fontenay (1653-1715), élève et gendre de Monnoyer et son successeur
aux Gobelins aurait peint les fleurs; quant aux figures, on les doit à Joseph Yvart,
à Pierre Mathieu (1657-1719), ainsi qu’à un certain Chevreuille dit, par Fenaille,
complètement inconnu :
Fosse en 1676, se fit
admettre à maîtrise en
1691, et travailla pour
les Gobelins au moins
jusqu’en 1714.
Les trois pièces
nouvellement acquises
par le garde-meuble
présentent un intérêt
tout particulier pour
l’histoire de la grande
décoration murale. Pour
la première fois, les
figures, d’échelle ré-
duite, ne remplissent
qu’un rôle modeste dans
un décor de nature qui
compte beaucoup, et
n’est plus seulement un
fond anonyme. Des
effets de lointains et des
échappées en perspec-
tive, annoncent la rup-
ture de la tapisserie
avec ses formules tra-
ditionnelles pour imiter
les tableaux. Aussi bien
les bordures des trois
c’est le Robert-François Chevreul qui, élève de Charles de la
morceaux simulent-elles
Mars (Beauvais, fin de l’Époque de Louis XIV).
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