MONUMENTS HISTORIQUES
Gisors. — Vestiges des voûtes de la nef de l’église (août 1940).
LA RÉPARATION
DES MONUMENTS HISTORIQUES
ENDOMMAGÉS PAR LA GUERRE
A la suite de la guerre de 1914, l’Etat avait accordé aux propriétaires sinistrés « un
droit à la réparation intégrale » des dommages qu’ils avaient subis. La législation
issue du nouveau conflit est fondée sur un autre principe : les habitants d’un
pays en guerre courent des risques non seulement dans leur vie, mais également dans leurs
biens mobiliers et immobiliers. Ces risques, ils les assument eux-mêmes et ils ne peuvent,
le cas échéant, réclamer à l’Etat la réparation des dommages qu’ils ont éprouvés. L’Etat
vient toutefois à leur aide et leur accorde un concours financier dans les limites et aux condi-
tions fixées par la loi.
A cette règle générale, une exception a été faite. Elle concerne notre patrimoine
d’art et d’histoire, si douloureusement atteint une seconde fois en moins d’un quart de siècle
De même qu’après la précédente tourmente, les monuments historiques seront, en principe,
intégralement rétablis dans leur état antérieur aux frais de l’Etat. Le bénéfice de cette excep-
tion est attribué à tous les immeubles classés quel qu’en soit le propriétaire; il est également
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Gisors. — Vestiges des voûtes de la nef de l’église (août 1940).
LA RÉPARATION
DES MONUMENTS HISTORIQUES
ENDOMMAGÉS PAR LA GUERRE
A la suite de la guerre de 1914, l’Etat avait accordé aux propriétaires sinistrés « un
droit à la réparation intégrale » des dommages qu’ils avaient subis. La législation
issue du nouveau conflit est fondée sur un autre principe : les habitants d’un
pays en guerre courent des risques non seulement dans leur vie, mais également dans leurs
biens mobiliers et immobiliers. Ces risques, ils les assument eux-mêmes et ils ne peuvent,
le cas échéant, réclamer à l’Etat la réparation des dommages qu’ils ont éprouvés. L’Etat
vient toutefois à leur aide et leur accorde un concours financier dans les limites et aux condi-
tions fixées par la loi.
A cette règle générale, une exception a été faite. Elle concerne notre patrimoine
d’art et d’histoire, si douloureusement atteint une seconde fois en moins d’un quart de siècle
De même qu’après la précédente tourmente, les monuments historiques seront, en principe,
intégralement rétablis dans leur état antérieur aux frais de l’Etat. Le bénéfice de cette excep-
tion est attribué à tous les immeubles classés quel qu’en soit le propriétaire; il est également
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