DOI Heft:
Nr. 9 (Fevrier-Mars 1944)
DOI Artikel:La vie dans les musées
DOI Artikel:Michel, Édouard: Au Musée du Louvre: Le service d'étude et de documentation du département des peintures
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48496#0176
LA VIE DANS LES MUSÉES
Bernard Picart. — L’Ouïe. Gravure de la suite des Cinq Sens (vers 1708-1710).
Extrait de la monographie : VEmbarquement pour l’Ile de Cythère.
Cette gravure fait partie de tout un ensemble d’œuvres exécutées avant 1710 par des artistes français et qui
annoncent l’art de Watteau. On est frappé ici par la similitude de composition et aussi par certaine
analogie de facture existant dans le détail avec L’Embarquement pour l'Ile de Cythère reproduit page 143.
le Courbet marquera
un progrès.
D’autres mono-
graphies sont sur le
point d’être terminées,
et pourront être rapi-
dement imprimées : Ea
Vierge d’Autan de Jean
Van Eyck, IV Ex-Voto
de Philippe de Cham-
paigne, Ee Radeau de la
Méduse de Géricault.
Les difficultés pra-
tiques de ces années
de guerre, l’organisa-
tion encore très in-
complète du Service,
ne nous permettent
pas, malheureusement,
de suivre un ordre rationnel pour les publications ; mais dès que les voyages redevien-
dront possibles, que les subsides financiers seront suffisants pour entreprendre des
recherches longues et coûteuses, nous envisagerons un plan logique, pour l’étude de ces
chefs-d’œuvre du Louvre.
IL Travail méthodique des dossiers. — A côté de cet inventaire critique et détaillé, une
autre tâche urgente se présentait : il fallait, nous l’avons dit, que la Conservation puisse,
le plus rapidement possible, tirer parti du gros effort réalisé en ouvrant nos dossiers.
La pièce primordiale qui devrait, et avant toute autre, se trouver dans tout dossier,
est la photographie du tableau. Pour les peintures acquises au Louvre depuis la fondation
du Service, le document existe : le tableau est automatiquement photographié ; les habitudes
sont prises : de ce côté, pas de difficultés ; mais parmi les tableaux entrés antérieurement,
un trop grand nombre encore n’ont pas leur cliché. La guerre, l’évacuation, les restrictions
de l’heure sont causes de ce retard : une part de l’activité du Service est orientée vers la
réduction de ces lacunes.
Après la photographie, les renseignements les plus indispensables pour la Conser-
vation sont les renseignements bibliographiques, pour tout peintre représenté au Louvre,
ou plus particulièrement pour un tableau quelconque du Musée. Il sera nécessaire que ces
recherches soient exactement tenues à jour, la Conservation devant être immédiatement
i4z
Bernard Picart. — L’Ouïe. Gravure de la suite des Cinq Sens (vers 1708-1710).
Extrait de la monographie : VEmbarquement pour l’Ile de Cythère.
Cette gravure fait partie de tout un ensemble d’œuvres exécutées avant 1710 par des artistes français et qui
annoncent l’art de Watteau. On est frappé ici par la similitude de composition et aussi par certaine
analogie de facture existant dans le détail avec L’Embarquement pour l'Ile de Cythère reproduit page 143.
le Courbet marquera
un progrès.
D’autres mono-
graphies sont sur le
point d’être terminées,
et pourront être rapi-
dement imprimées : Ea
Vierge d’Autan de Jean
Van Eyck, IV Ex-Voto
de Philippe de Cham-
paigne, Ee Radeau de la
Méduse de Géricault.
Les difficultés pra-
tiques de ces années
de guerre, l’organisa-
tion encore très in-
complète du Service,
ne nous permettent
pas, malheureusement,
de suivre un ordre rationnel pour les publications ; mais dès que les voyages redevien-
dront possibles, que les subsides financiers seront suffisants pour entreprendre des
recherches longues et coûteuses, nous envisagerons un plan logique, pour l’étude de ces
chefs-d’œuvre du Louvre.
IL Travail méthodique des dossiers. — A côté de cet inventaire critique et détaillé, une
autre tâche urgente se présentait : il fallait, nous l’avons dit, que la Conservation puisse,
le plus rapidement possible, tirer parti du gros effort réalisé en ouvrant nos dossiers.
La pièce primordiale qui devrait, et avant toute autre, se trouver dans tout dossier,
est la photographie du tableau. Pour les peintures acquises au Louvre depuis la fondation
du Service, le document existe : le tableau est automatiquement photographié ; les habitudes
sont prises : de ce côté, pas de difficultés ; mais parmi les tableaux entrés antérieurement,
un trop grand nombre encore n’ont pas leur cliché. La guerre, l’évacuation, les restrictions
de l’heure sont causes de ce retard : une part de l’activité du Service est orientée vers la
réduction de ces lacunes.
Après la photographie, les renseignements les plus indispensables pour la Conser-
vation sont les renseignements bibliographiques, pour tout peintre représenté au Louvre,
ou plus particulièrement pour un tableau quelconque du Musée. Il sera nécessaire que ces
recherches soient exactement tenues à jour, la Conservation devant être immédiatement
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