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Revue des beaux-arts de France: Periodica — Nr. 7-9.1943/​1944

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Nr. 9 (Fevrier-Mars 1944)
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La vie dans les musées
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Michel, Édouard: Au Musée du Louvre: Le service d'étude et de documentation du département des peintures
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https://doi.org/10.11588/diglit.48496#0179

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UN “ REPENTIR ” DE COURBET REVELE


Courbet. — U Atelier de Courbet en 1855.
Détail de la photographie de la page 144,
indiquant en pointillé l’emplacement de la
figure de Jeanne Duval, qui aurait été effa-
cée peu après à la demande de Baudelaire.
Derrière Baudelaire, Courbet avait, en effet,
peint une négresse se regardant dans un miroir.
C’était la fameuse Jeanne Duval, la maîtresse
du poète, qu’il aimait « d’un attachement sin-
cère », malgré sa vulgarité et ses trahisons.
Mais il aurait effacé ce personnage à la demande
de Baudelaire; on le comprend, si on se sou-
vient que l’auteur des Fleurs du Mal était alors
très occupé de la Présidente, Mme Sabatier, à
qui il écrivait, par exemple, au moment où
Courbet composait son Atelier : « Vous êtes
pour moi non seulement la plus attrayante des
femmes, mais encore la plus chère et la plus
précieuse des illusions. »
Jeanne Duval a été représentée par Baudelaire lui-même [Des-
sins de Baudelaire, éd. J. Crepet, 1927, pl. VII et IX, et par
Manet (Moreau-Nélaton, Manet, I, fig. 72)].
(Extrait de la monographie sur Y Atelier de Courbet.)

Ci-contre : Jeanne Duval
dessinée par Beaudelaire vers 1854.


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