DOI Heft:
Nr. 9 (Fevrier-Mars 1944)
DOI Artikel:Les théatres suventionnés
DOI Artikel:Rocher, René: La saison 1942-1943 a l'Odéon
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48496#0203
A L’ODÉON
Mars. — Les Caprices de Marianne, comédie en 2 actes, en prose, d’Alfred de Musset, musique de scène de
M. André Cadou.
Avril. — Tartuffe, comédie en 5 actes de Molière.
L’Ecole des Mères, comédie en 1 acte, en prose, de Marivaux.
Mai. — La Double Inconstance, comédie en 3 actes de Marivaux, musique de scène de M. André Cadou.
Juin. •— Nicowède, tragédie en 5 actes, en vers, de Corneille.
Juillet. — On ne badine pas avec T Amour, comédie en 3 actes, en prose, d’Alfred de Musset.
Ces pièces, pour certaines desquelles Mmes Germaine Dermoz, Jeanne Fusier-Gir,
Yvonne Ducos, Line Noro, MM. Henri Rollan, Grétillat, Jean Hervé sont venus jouer en
représentations, ont été données aux abonnements.
J’ai présenté moi-même le premier spectacle, composé des Femmes savantes et du
Bonhomme Jadis.
Les autres ont été précédées de présentations de MM. Roger Ducos, Émile Mas,
René Fauchois, André Ransan, Guillot de Saix, G.-M. Bernanose, Paul Vinson, Tournaire,
Béatrice Dussane, Maurice Rostand, Pierre Blanchart, lues par Henri Rollan,
Raymond Girard, Jean Hervé, Marcel Bourde!, Chamarat, Georges Cusin, Lucien Pascal,
Roger Weber et Grétillat.
Les anniversaires de Molière, Racine et Corneille,
ont été commémorés le 15 janvier par une représentation
du Bourgeois gentilhomme. Le 22 novembre, par une repré-
sentation de Phèdre et des Plaideurs. Le 6 juin, par une
représentation de Nicomède.
Le Second Théâtre Français a donné, au cours de
cette saison, trois matinées poétiques :
Paris et ses faubourgs, avec le concours de
Lucienne Boyer et Georgius.
La Danse, avec le concours de Mme Solange
Schwarz, M. Serge Lifar et le ballet de l’Opéra, et
Les Poètes maudits.
Ces matinées furent précédées chacune d’une
présentation de M. Raymond Genty, dont deux furent
lues par moi-même, l’autre par Georges Chamarat.
En raison de la difficulté de transports, le Théâtre
national de l’Odéon n’a pu donner que peu de représen-
tations à l’extérieur.
Toutefois, Napoléon Unique a été joué au Théâtre
des Célestins à Lyon, Bataille de Dames et Un Caprice à
La Vie et la Mort du Roi Jean. —
Costume de François Gémier.
Mars. — Les Caprices de Marianne, comédie en 2 actes, en prose, d’Alfred de Musset, musique de scène de
M. André Cadou.
Avril. — Tartuffe, comédie en 5 actes de Molière.
L’Ecole des Mères, comédie en 1 acte, en prose, de Marivaux.
Mai. — La Double Inconstance, comédie en 3 actes de Marivaux, musique de scène de M. André Cadou.
Juin. •— Nicowède, tragédie en 5 actes, en vers, de Corneille.
Juillet. — On ne badine pas avec T Amour, comédie en 3 actes, en prose, d’Alfred de Musset.
Ces pièces, pour certaines desquelles Mmes Germaine Dermoz, Jeanne Fusier-Gir,
Yvonne Ducos, Line Noro, MM. Henri Rollan, Grétillat, Jean Hervé sont venus jouer en
représentations, ont été données aux abonnements.
J’ai présenté moi-même le premier spectacle, composé des Femmes savantes et du
Bonhomme Jadis.
Les autres ont été précédées de présentations de MM. Roger Ducos, Émile Mas,
René Fauchois, André Ransan, Guillot de Saix, G.-M. Bernanose, Paul Vinson, Tournaire,
Béatrice Dussane, Maurice Rostand, Pierre Blanchart, lues par Henri Rollan,
Raymond Girard, Jean Hervé, Marcel Bourde!, Chamarat, Georges Cusin, Lucien Pascal,
Roger Weber et Grétillat.
Les anniversaires de Molière, Racine et Corneille,
ont été commémorés le 15 janvier par une représentation
du Bourgeois gentilhomme. Le 22 novembre, par une repré-
sentation de Phèdre et des Plaideurs. Le 6 juin, par une
représentation de Nicomède.
Le Second Théâtre Français a donné, au cours de
cette saison, trois matinées poétiques :
Paris et ses faubourgs, avec le concours de
Lucienne Boyer et Georgius.
La Danse, avec le concours de Mme Solange
Schwarz, M. Serge Lifar et le ballet de l’Opéra, et
Les Poètes maudits.
Ces matinées furent précédées chacune d’une
présentation de M. Raymond Genty, dont deux furent
lues par moi-même, l’autre par Georges Chamarat.
En raison de la difficulté de transports, le Théâtre
national de l’Odéon n’a pu donner que peu de représen-
tations à l’extérieur.
Toutefois, Napoléon Unique a été joué au Théâtre
des Célestins à Lyon, Bataille de Dames et Un Caprice à
La Vie et la Mort du Roi Jean. —
Costume de François Gémier.