MONUMENTS HISTORIQUES
(Ph. Huignard.)
Le Christ d’Emmaüs
avant 1914.
(Ph. Huignard.)
Sainte Madeleine,
état en 1916.
se disloquent en morceaux prêts à tomber, telle cette sainte
Madeleine qui, intacte en 1916, est aujourd’hui complètement
défigurée par suite des intempéries qui ont désagrégé la
pierre et bien qu’elle soit restée hors de l’atteinte des flammes.
Le 23 juin 1942, une commission présidée par M. Hau-
tecœur, Secrétaire Général des Beaux-Arts, et composée de
MM. Perchet, directeur des services d’Architecture, Paquet
et Herpe, inspecteurs généraux des Monuments Historiques,
Huignard et Rouge, architecte en chef et architecte de la cathé-
drale, et de M. Marcel Aubert, s’est rendue à Reims pour exa-
miner les dégâts et étudièr les moyens à employer pour y
remédier.
Je voudrais indiquer sommairement ici les décisions
qui ont été prises.
La commission a estimé
qu’il importait d’entreprendre les
travaux de restauration de la
façade le plus rapidement possible,
pour sauver les témoins qui sub-
sistent encore mais se dégradent
tous les jours, et aussi en raison
du danger grave que les maçon-
neries usées ou calcinées consti-
tuent pour la sécurité publique
On devra rétablir les élé-
ments d’architecture menaçant ruine et dont la disparition
serait aussi nuisible à l’aspect d’ensemble qu’à la conservation
de la statuaire. Il est nécessaire d’assurer un écoulement logique
des eaux ruisselant sur la façade et qui, de terrasse en terrasse,
viennent s’égoutter sur les statues, de rétablir chéneaux et
gargouilles indispensables.
Quant à la sculpture iconographique, des photographies
et des moulages seront pris tout d’abord de toutes les statues
et de tous les bas-reliefs, quel que soit l’état où ils se trouvent.
Les statues des porches étant abritées, il suffira de répa-
rer ce qui peut l’être, comme cela a déjà été fait avec succès
pour quelques-unes d’entre elles aux trois portails. Les statues
calcinées et dont on ne possède pas de moulage antérieur à l’in-
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(Ph. Huignard.)
Le Christ d’Emmaüs
avant 1914.
(Ph. Huignard.)
Sainte Madeleine,
état en 1916.
se disloquent en morceaux prêts à tomber, telle cette sainte
Madeleine qui, intacte en 1916, est aujourd’hui complètement
défigurée par suite des intempéries qui ont désagrégé la
pierre et bien qu’elle soit restée hors de l’atteinte des flammes.
Le 23 juin 1942, une commission présidée par M. Hau-
tecœur, Secrétaire Général des Beaux-Arts, et composée de
MM. Perchet, directeur des services d’Architecture, Paquet
et Herpe, inspecteurs généraux des Monuments Historiques,
Huignard et Rouge, architecte en chef et architecte de la cathé-
drale, et de M. Marcel Aubert, s’est rendue à Reims pour exa-
miner les dégâts et étudièr les moyens à employer pour y
remédier.
Je voudrais indiquer sommairement ici les décisions
qui ont été prises.
La commission a estimé
qu’il importait d’entreprendre les
travaux de restauration de la
façade le plus rapidement possible,
pour sauver les témoins qui sub-
sistent encore mais se dégradent
tous les jours, et aussi en raison
du danger grave que les maçon-
neries usées ou calcinées consti-
tuent pour la sécurité publique
On devra rétablir les élé-
ments d’architecture menaçant ruine et dont la disparition
serait aussi nuisible à l’aspect d’ensemble qu’à la conservation
de la statuaire. Il est nécessaire d’assurer un écoulement logique
des eaux ruisselant sur la façade et qui, de terrasse en terrasse,
viennent s’égoutter sur les statues, de rétablir chéneaux et
gargouilles indispensables.
Quant à la sculpture iconographique, des photographies
et des moulages seront pris tout d’abord de toutes les statues
et de tous les bas-reliefs, quel que soit l’état où ils se trouvent.
Les statues des porches étant abritées, il suffira de répa-
rer ce qui peut l’être, comme cela a déjà été fait avec succès
pour quelques-unes d’entre elles aux trois portails. Les statues
calcinées et dont on ne possède pas de moulage antérieur à l’in-
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