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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

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Naville, Edouard: La plante magique de Noferatum
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https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0044

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34 EDOUARD NAVILLE. [4]

papyrus d’Ani (1. 6) : \^]4!ÜJ et ctans ^ es ctenx versions de P. b. une fois le

simple ■ \ H et une autre fois C1 U1 est ta forme fréquente dans les pyra-

mides : (17 H \U-VUi- ccHorus ton père, c’est cet Osiris -n ; de même
1870a; 20/17C, d. D’autres fois, on trouve la forme 17Ua, 175a, 177a,

178 c, 179 a. Dans le texte que nous avons cité (176 a), 011 emploie la forme ].■].;
à Japhrase suivante (177), on trouve ■\iJJ. Le démonstratif cccelui-ci» corresponcl
au latin hic. 11 a une forme féminine que nous trouvons déjà clans le papyrus de
temps d’Aménophis III, en variante (Todt., 136, B. 9) : • |
où les autres papyrus lisent simplement ou & >!!; 110us connaissons cleux

autres exemples cle féminin, mais d’une époque plus tardive : V | ( ^ ^ J

ckns une inscription magique du Musée de TurirD 1), et sur un sarcophage ptolé—
maïque : rvM*|]42U*J® (2)-

On va 11011s apprendre qui est cccelui-cin clont il est dit qu’il est grancl. G’est la
fleur représentée ckns II. et cjui s’appelle PJ% 5'—G’est k une brilknte iclentifica-
tion qu’a kite M. Loret, J’auteur cle recherches approfondies sur la flore égyptienne.
Lemot[lJ|'—■ se trouve ckns un papyrus de Boulaq étudié par Masperot 3) sous la
forme \^ «sennut petn. Dans le papyrus Ehers, 011 le rencontre à trois re-
prises; il est écrit ainsi : p \ 2 41 et nous trouvons à ce sujet p / \ Z


xg-


41

î\

w

cck pknte dont le nom

est sennut, elle croitsurson hulbe comine le Katit, elle a une fleur comme le lotus-n.
G’est exactement la plante de II. dont on voit le bulbe, les feuilles et la fleur loti-
forme. M. Loret m’écrit que c’est un lotus hleu à bidhe et à feuilles de liliacées.
Peut-être est-ce un lis) 5).

La vertu magique du sennut pet est hien indiquée ckns le papyrus cle l’emhaume-

etc- ccEl te vient à toi, Khaït (surnom de Buto) de
l’intérieur cle Buto, l’œil de Ba cknsles charnps. Elle t’apporte des fleurs anyamu nées
de Ba. des sennui peit néesdu clieu grand; lorsqu’elles sont entrées en toi, elles assai-
nissent tes membres. Lorsque les pkntes des dieux sont sur ta tète, toutes les lorces
de vie sont en toi; tu manges cle ta houche, tu vois cle tes yeux, tu entencls de tes

Zeitschr., vol. XIV, p. 79.

< 2> IbicL, vol. XVIII, p. 88 et 89.

< 3) Mariette, Papyrus égyptiens clu Musée cle Bou-
laq, I, m, pl. io,l. 8 et 9; Maspero, Mémoires sur
quelques papyrus du Musée clu Louvre, p. 00 et 55.

< 4) Pap. Ebers, 4i, i5.

< 5) Cependant cette belle identification de M. Loret
et l’usage que j’en ai fait dans ce passage ne
sont aux yeux de M. Kees qu’une traduction
erronée.
 
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