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Chassinat, Émile: La princesse Noubemtekh
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0142
LA PRINCESSE NOUBEMTEKH,
PAR
M. ÉMILE CHASSINAT.
r
M. H. Gauthier, dans ses Quelques addilions au Livre des rois d’Egypte (Ancien et
Moyen Empirey 1'), signale cette princesse comme n’étant connue que par un vase en
albâtre conservé au Musée de Turin ( 2), qui porte son nom.
Le Musée du Louvre possède deux autres petits monuments sur lesquels elle est
également nommée.
Le premier est un vase en albâtre de la forme $ (haut., o m. 13) i 3), qui paraît être
semblable à celui du Musée de Turin. L’inscription suivante est gravée sur la panse :
Des H’Rces de couleur bleue sont encore visibles dans le creux
des hiéroglyphes. Le style de la pièce rappebe le travaii du Moyen Empire ou de la
seconde moitié de TAncien Empire, ce qui pourrait être une indication approximative
de Tépoque à laquelle Noubemtekh vivait.
Le second objet est une plaquette de stéatite (haut., o m. os5; larg., o m. o65)i 4),
qui porte le texte que voici : 4= t Cette fois encore, la gravure est rehaussée
de bleu. Malgré Tomission du dans la rédaction du nom, il ne me semble pas dou-
teux qu’il s’agisse de la même personne.
La coutume d’enluminer de bleu clair ie cbamplevé des inscriptions est de tous les
temps en Egypte. II est toutefois constant qu’elle était infiniment plus répandue chez
les artisans de TAncien et du Moyen Empire. Cette particularité de technique, jointe
aux caractéristiques de forme et d’exécution du vase précité, donne une certaine vrai-
semblance au classement qui placerait Noubemtekh dans Tune de cespériodes.
(1) Recueil de travaux, t. XL, p. 202, n° 32.
(2) Regio Museo di Torino, t. I, p. AA2, n° 3247,
et pl. I, n° 75; G. Maspero, Rapport sur une mission
en Italie, dans ie Rec. de trav., t. IV, p. 151.
(3) Inv. n° 507; cf. P. Pierret, Caialogue cle la
salle historique, p. 95, n° 391.
(4) Inv. n° 813; cf. P. Pierret, op. cit., p. 169,
n° 643.
PAR
M. ÉMILE CHASSINAT.
r
M. H. Gauthier, dans ses Quelques addilions au Livre des rois d’Egypte (Ancien et
Moyen Empirey 1'), signale cette princesse comme n’étant connue que par un vase en
albâtre conservé au Musée de Turin ( 2), qui porte son nom.
Le Musée du Louvre possède deux autres petits monuments sur lesquels elle est
également nommée.
Le premier est un vase en albâtre de la forme $ (haut., o m. 13) i 3), qui paraît être
semblable à celui du Musée de Turin. L’inscription suivante est gravée sur la panse :
Des H’Rces de couleur bleue sont encore visibles dans le creux
des hiéroglyphes. Le style de la pièce rappebe le travaii du Moyen Empire ou de la
seconde moitié de TAncien Empire, ce qui pourrait être une indication approximative
de Tépoque à laquelle Noubemtekh vivait.
Le second objet est une plaquette de stéatite (haut., o m. os5; larg., o m. o65)i 4),
qui porte le texte que voici : 4= t Cette fois encore, la gravure est rehaussée
de bleu. Malgré Tomission du dans la rédaction du nom, il ne me semble pas dou-
teux qu’il s’agisse de la même personne.
La coutume d’enluminer de bleu clair ie cbamplevé des inscriptions est de tous les
temps en Egypte. II est toutefois constant qu’elle était infiniment plus répandue chez
les artisans de TAncien et du Moyen Empire. Cette particularité de technique, jointe
aux caractéristiques de forme et d’exécution du vase précité, donne une certaine vrai-
semblance au classement qui placerait Noubemtekh dans Tune de cespériodes.
(1) Recueil de travaux, t. XL, p. 202, n° 32.
(2) Regio Museo di Torino, t. I, p. AA2, n° 3247,
et pl. I, n° 75; G. Maspero, Rapport sur une mission
en Italie, dans ie Rec. de trav., t. IV, p. 151.
(3) Inv. n° 507; cf. P. Pierret, Caialogue cle la
salle historique, p. 95, n° 391.
(4) Inv. n° 813; cf. P. Pierret, op. cit., p. 169,
n° 643.