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Bénédite, Georges Aaron: Monuments préhistoriques de l'Abyssinie Méridionale
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0299
MONUMENTS PRÉHISTORIQUES
DE L’ABYSSINJE MÉRIDIONALE,
PAR
M. G. BÉNÉDITE.
Les voyages du Père Bernardin Azaïs en Abyssinie méritent d’attirer l’attention des
égyptologues. Parmi les faits nouveaux observés par cet intrépide cbercheur, il en est
qui ne sontpas sans rapport avec des éléments encore passablement obscurs du plus
lointain passé religieux de TEgypte. En entendant son récit, illustré par de nom-
breuses pbotograpbies de cette franchise d’effet cjui est le propre de celles qui nous
viennent cles pays cle vive lumière, j’ai été frappé de l’intérêt que pourrait susciter
auprès de mes confrères et des lecteurs versés dans la connaissance des antiquités
égyptiennes un abrégé très succinct cle sa relation, qui ne vise qu’à situer dans les rè-
gions parcourues les curieux rnonuments qui sont le principal objet de cet article.
G’est en qualité de cbargé cle missions du Ministère de l lnstruction publique,
patronnées par l’Acaclémie des Inscriptions, que le Père Azaïs a parcouru trois fois le
sucl clu vaste empire éthiopien. II va sans clire que des missions cle cette importance
eussent été irréalisables sans l’appui sous sa forme la plus large du RasTaffari, héri-
tier du trône, ce prince cTune rare distinction, qui a été notre bôte, il y a à peine
plus d’un an.
§ 1. Dolmens. — En 1921-1922, parti de Harrar, dans la clirection du Sud-
Ouest, ie Père Azaïs fit en plein pays Galla la découverte d’une série de dolmens,
cl’abord cbez les Ammia, tribu établie au sud de la ville de Idarrar, puis chez les
Oborra qui occupent le pays de Sourré, à environ 5o kilomètres plus à l’ouest.
La nécropole cl’âge néolitbique ainsi découverte ne contenait pas moins cle vingt-huit
doimens (fig. 1 et 2). Poussant clans la même direction jusqu’à une trentaine de kilo-
36.
DE L’ABYSSINJE MÉRIDIONALE,
PAR
M. G. BÉNÉDITE.
Les voyages du Père Bernardin Azaïs en Abyssinie méritent d’attirer l’attention des
égyptologues. Parmi les faits nouveaux observés par cet intrépide cbercheur, il en est
qui ne sontpas sans rapport avec des éléments encore passablement obscurs du plus
lointain passé religieux de TEgypte. En entendant son récit, illustré par de nom-
breuses pbotograpbies de cette franchise d’effet cjui est le propre de celles qui nous
viennent cles pays cle vive lumière, j’ai été frappé de l’intérêt que pourrait susciter
auprès de mes confrères et des lecteurs versés dans la connaissance des antiquités
égyptiennes un abrégé très succinct cle sa relation, qui ne vise qu’à situer dans les rè-
gions parcourues les curieux rnonuments qui sont le principal objet de cet article.
G’est en qualité de cbargé cle missions du Ministère de l lnstruction publique,
patronnées par l’Acaclémie des Inscriptions, que le Père Azaïs a parcouru trois fois le
sucl clu vaste empire éthiopien. II va sans clire que des missions cle cette importance
eussent été irréalisables sans l’appui sous sa forme la plus large du RasTaffari, héri-
tier du trône, ce prince cTune rare distinction, qui a été notre bôte, il y a à peine
plus d’un an.
§ 1. Dolmens. — En 1921-1922, parti de Harrar, dans la clirection du Sud-
Ouest, ie Père Azaïs fit en plein pays Galla la découverte d’une série de dolmens,
cl’abord cbez les Ammia, tribu établie au sud de la ville de Idarrar, puis chez les
Oborra qui occupent le pays de Sourré, à environ 5o kilomètres plus à l’ouest.
La nécropole cl’âge néolitbique ainsi découverte ne contenait pas moins cle vingt-huit
doimens (fig. 1 et 2). Poussant clans la même direction jusqu’à une trentaine de kilo-
36.